Comment donc ! D’où sort ce chiffre ?
Ce n’est pas une invention : le storytelling serait bien 20 fois plus efficace. Plus efficace que quoi, alors ? Ce serait bien la première fois que l’impact du storytelling (et la communication en général) serait évalué aussi précisément !
Et bien oui, il fallait qu’un jour un chercheur se penche sur le sujet… Il s’appelle Jerome Bruner, et c’est un psychologue spécialisé dans les questions cognitives. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas nouveau. Jerome Bruner étant né en 1915, on se doute bien qu’il ne vient pas de faire cette découverte ! C’est Robert Dickman, dans son très bon “Elements of persuasion" qui le cite. Et ce que Bruner dit, c’est qu’un fait enrobé dans une histoire a une puissance de mémorisation 20 fois plus élevée que ce même fait, brut.
Bon, cela ne suffit pas forcément à être convaincant. Alors, des chercheurs ont aussi fait des expériences (sur des animaux, ce qui n’est pas une histoire que j’aime particulièrement…) pour le prouver. Résultat : l’émotion associée à une histoire libère de l’adrénaline dans le cerveau, et cet adrénaline booste la mémorisation. La quantité d’adrénaline sera fonction de l’intensité de l’émotion et du niveau de surprise, d’inattendu dans l’histoire. C’est aussi pour cela que beaucoup de gens se souviennent, du moins aux Etats-Unis, de ce qu’ils étaient précisément en train de faire (des faits) au moment des attentats du 11 septembre (l’histoire).
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