Bah oui, on sait tous que les trois derniers mois de l'année sont ceux où on te rappelle que deux mois de salaire sont destinés aux impôts en tout genre. C'est sûr, quand on est mensualisé, on va dire que la pilule a déjà moins de goût. On se tape un rappel ou, au mieux, un remboursement. Néanmoins, chacun s'interroge sur l'année qui va suivre, et dans mon cas, j'estime mon futur dû pour organiser un échéancier en fonction de ce que je vais payer et non pas de ce que je viens de payer.
Et là on cumule, des impôts sur le revenu qui tiennent peu compte de la situation professionnelle de ma compagne qui sera à la recherche probable d'un emploi (en gros, on rendra les indemnités chômage à l'Etat), des impôts fonciers qui cherchent une explication de taux (20% pour des poubelles vidées une fois tous les quinze jours, ça me semble excessif) et enfin, des impôts locaux auxquels se greffe une redevance télé pathétique, chère, et injustifiée. Si on proratisait cette somme au temps que je passe devant les programmes diffusés par les chaînes publiques, ils me rendraient l'argent !
M'enfin, je me dis que je ne suis pas le plus à plaindre. Et les autres, je les plains encore plus que moi. Le fait est que, quand on est, comme moi, dans la classe moyenne basse, on se contente de payer sans jamais recevoir. Le souci, c'est que l'impact sur les finances, par rapport au niveau de vie, se ressent bien plus avec nos revenus que si on maintenait un niveau de vie identique avec des revenus plus importants, et pas forcément de beaucoup. On se serre la ceinture. Une sortie, un plaisir, c'est avant tout un budget. Les vacances, un projet. Les travaux à la maison, une saignée.
L'avenir, du brouillard.
C'était mon coup de blues du mardi.