Se construit ici un discours nouveau sur l'amour, la sexualité et la fécondité, adapté aux besoins et aux défis de ma génération.
J’ai 25 ans. Je suis née avec le « droit à la contraception ». On ne m’a pas demandé si j’étais « pour » ou « contre » : là n’est d’ailleurs pas l’enjeu. Mais je suis une de ces jeunes impertinentes qui ose se poser des questions : quelle est cette fameuse liberté qui se vit dans la dépendance au médecin par l’intermédiaire de la technique ? À quoi sert-il d’être disponible en permanence quand le désir est sous contrôle d’hormones artificielles ? Au nom de quoi ou de qui les femmes devraient-elles accepter les effets secondaires de la pilule sur leur santé ? La contraception hormonale existe. Mais est-elle pour moi ?