Source : blog Therese Argot
Se construit ici un discours nouveau sur l'amour, la sexualité et la fécondité, adapté aux besoins et aux défis de ma génération.
J’ai 25 ans. Je suis née avec le « droit à la contraception ». On ne m’a pas demandé si j’étais « pour » ou « contre » : là n’est d’ailleurs pas l’enjeu. Mais je suis une de ces jeunes impertinentes qui ose se poser des questions : quelle est cette fameuse liberté qui se vit dans la dépendance au médecin par l’intermédiaire de la technique ? À quoi sert-il d’être disponible en permanence quand le désir est sous contrôle d’hormones artificielles ? Au nom de quoi ou de qui les femmes devraient-elles accepter les effets secondaires de la pilule sur leur santé ? La contraception hormonale existe. Mais est-elle pour moi ?