[TEST] The Last Of Us

Publié le 07 octobre 2013 par Volt

A l’occasion de la promotion réalisée par Micromania pour l’achat des jeux The Last Of Us et God Of War Ascension pour la modeste somme de 79,99 -oui pour Micromania c’est modeste-, j’ai décidé de faire un bilan sur ces opus en revenant sur les forces et faiblesses de ses deux jeux d’ores et déjà intronisés au Panthéon du Jeu Vidéo.

Aujourd’hui c’est du côté du titre de Naughty Dog, The Last Of Us, que mes yeux se tournent. Cette exclusivité PS3 sortie en Juin dernier a encore prouvée que le jeu vidéo pouvait encore et toujours nous surprendre. Et ce ne sont pas les signes avant coureur qui manquaient avec notamment une présentation à l’E3 qui avait laissé bouche bée tout bon joueur qui se respecte. De l’émotion, voilà ce qui caractérise The Last of Us et celle-ci est d’abord retranscrite par son scénario.

Scénario

Le jeu se déroule dans un univers post-pandémique où cette situation de crise est contenue par une armée imposant la loi martiale. Couvre feu, coupon de nourriture et contrôle des civiles sont devenus monnaie courante.
Mais la rébellion gronde au sein des civils. Une organisation du nom des “Lucioles” a décidé de s’opposer à cette dictature.
Vous, vous incarnez Joel, un survivant parmi les survivants. Celui-ci enchaîne les sales besognes pour subvenir à ses besoins quotidiens. Mais tout cela c’était avant sa rencontre avec la jeune Ellie, une adolescente au caractère bien trempé avec laquelle vous allez devoir coopérer pour survivre.
C’est donc avec force que ce scénario nous empoigne dans une aventure humaine, prenant aux tripes et au rythme haletant. Ce mélange d’action et de sécrétion lacrymale en font un cocktail réussi.

Restons cachés

Naughty Dog oblige, les grandes lignes du gameplay d’Uncharted se retrouve dans The Last Of Us. Ce gameplay fluide qui permet d’avoir ce rythme de jeu soutenu, que l’on aime tant, rend sa prise en main intuitive.
Toutefois à l’opposé de notre ami Nathan Drake, le jeu ici mise plus sur un aspect infiltration. En effet, au cours de votre aventure vos ennemis ne seront pas seulement des méchants humains armées de AK47. Oh non…

Vous vous souvenez que je vous parlais d’un univers post-pandémique ? Et bien disons pour faire court que les personnes malades n’étaient pas atteinte de la grippe. Nous sommes plus ici dans le registre de la maladie Resident Evilesque capable de rendre votre voisin habituellement gentil comme un cœur en véritable Mike Tyson.

Violent et se déplaçant rarement seul, ces “malades” sont des vraies plaies rendant un affrontement direct quasi impossible. Votre seule solution reste la voie de l’esquive et de la ruse. Jouer avec les bruits en jetant des bouteilles, ou éliminer vos ennemis par derrière seront vos meilleurs options pour survivre.

Une situation qui mettra à mal votre petit cœur à chaque pas que vous ferez. Pour info, Joel grâce à ses sens aiguisés est capable de “voir” aux travers des murs les ennemis aux alentours. Cet atout qui, pour ma part, gâche cette ambiance peut être désactivé dans les options.

Mais lorsque vous n’avez guère vraiment le choix et qu’il est temps de faire parler les armes alors un nouvelle aspect du jeu apparaît. Un aspect où le fait d’être à deux devient vraiment utile.

Comme je vous le disais Ellie est une véritable force de caractère et s’avère être un atout précieux dans les phases d’actions. Lorsque vous êtes attrapé par un ennemi, elle n’hésitera pas à se jeter sur lui pour venir à votre rescousse ou bien lors d’un gunfight, elle saura les contourner pour les prendre à revers. En bref, vous allez l’aimer cette gamine. L’autre point fort du jeu est l’aspect créatif. En ramassant des objets divers, vous pourrez vous fabriquer des trousses de soins ou de l’équipement. Surin, grenade artisanale ou bien amélioration de l’armement, vous allez vite vous retrouver à fouiller chaque recoin d’une maison à la recherche du moindre objet pouvant vous sortir d’un sale pétrin.

Pour faire court : Riche par son gameplay, ce jeu maîtrise avec brio l’aspect survie.

Réalisation

Je ne le répéterai jamais assez, ce jeu vous touche dans ce petit muscle situé dans votre poitrine qu’on appelle le cœur. Émouvant, par son scénario mais aussi par son ambiance avec un environnement mélangeant nature et zone urbaine. Pour les cinéphiles, cette ambiance n’est pas sans rappeler “Je suis une Légende“.

Cette ambiance est appuyée par sa musique. Jonglant entre des phases de silence et par une bande son réalisée par Gustavo Santaolalla, compositeur de film tel que “Le Secret de Brokeback Mountain“.

Et pour finir, ajoutez à cela des graphismes nous prouvant que la console de Sony en avait encore sous le capot. Oui, les jeux de lumières sont maîtrisés avec brio et le faciès des personnages est absolument magnifique.

Et si la bonne quinzaine d’heures de son scénario ne vous suffisait pas, un mode multijoueurs saura vous rajouter de bonne heures de fun. Vous aurez le droit, par exemple, à des matchmakings aux objectifs divers où la coordination avec vos partenaires est fondamentale. Petit conseil de survie : Restez groupés et déplacez-vous de manière intelligente.

Conclusion

Si après tout cela vous n’avez pas compris que The Last Of Us est un “Must Have” alors je n’ai rien à dire de plus. Splendide dans son écriture, dans ce rapport entre Joel et Ellie ou encore dans sa technique, ce jeu est un véritable chef d’oeuvre. Chapeau Mr Naughty Dog.