* Tribune libre de Vivien Hoch
Veiller, assis ou debout, c’est sur-veiller le flux des choses et des événements, mais c’est aussi ré-veiller les consciences endormies ou lobotomisées par la pravda intérieure mise en place par un « gauchisme » omniprésent et omnipotent.
À la messe de rentrée de nos amis du Rouge et du Noir, nous avons entendu l’excellent Abbé Iborra citer le cardinal Pacelli, futur Pie XII, dans un sermon à Notre-Dame de Paris :
« Vigilate ! Priez, sinon vous ne feriez qu’oeuvre humaine et, à l’heure présente, en face des forces adverses, l’oeuvre humaine est vouée à la stérilité, c’est-à-dire à la défaite : ce serait la faillit de votre vocation. »
Et, comme le rappelait le docteur Xavier Dor, au grand déjeuner d’Amitié française de l’AGRIF, où il a par ailleurs reçu le prix de l’AGRIF 2013 pour sa combativité en faveur de la vie :
«L’homme debout, c’est l’homme à genoux »
Assis, debout, à genoux : les figures de l’homme vivant constituent des luttes corporelles à l’homme avachi, à l’homme perturbé,l’homme errant, l’apolis d’Oedipe, en dehors des murailles de la cité, ainsi qu’à l’homme trémoussant sur la musique débilisante des sphères médiatico-artistiques inféodées à un pouvoir corrupteur dont le glaive est, principalement, dans les coeurs.
N’ayez pas peur de briller par votre humilité théologale, n’ayez plus peur de vous montrer chrétiens, catholiques, citoyens d’une cité des Cieux déjà visible, qu’il faut rendre visible plus encore, à travers les ténèbres d’un monde hostile et profondément anti-chrétien. Rien ne répulse plus à ce monde que les croix, les prières et les chrétiens à genoux.
Priez donc hardiment contre la tyrannie, contre les monopoles, contre l’ignorance, contre les préjugés, contre le doute et le mensinge, contre la haine et la peur. Priez au nom de la liberté et de la vérité, avec la conviction que la vérité a besoin de la liberté et n’a plus besoin d’autre chose.