Depuis que j'ai participé en 2012 en tant que membre du jury au Festival du Premier film international d'Annonay, je regarde avec énormément d'attention les sélections et les palmarès du festival, puis ensuite la suite de la carrière de ces films en question, si ceux ci sont distribués en France.
Ainsi, cette année, pour le moment seuls deux films de la compétition officielle ont eu l'honneur d'une sortie en France, dont ce Off White Lies, courronné du Grand Prix cette année, et dont le DVD vient tout juste de sortir, depuis le 1er octobre dernier.
Off- White Lies, c'est le premier film d'une jeune cinéaste israélienne, Maya Kening, qui a eu l'idée de son premier long métrage en 2006, alors qu'elle regardait à la télévision des images du conflit Israël/Liban, accompagnées de l'histoire singulière d'une jeune femme hébergée chez une inconnue pour se protéger de la guerre, faisant naître une amitié entre elles.
Dans le film, les personnages de ce fait divers ont été quelque peu modifiés puisqu'on suit Libby 13 ans qui vivait alors avec sa mère aux USA et qui rejoint à Tel-Aviv son père, Shaul, qu'elle n'a pas vu depuis longtemps et qu'elle connaît bien peu. Elle découvre alors que son père est un marginal sans domicile fixe irresponsable et immature, mais en même temps inventif et débrouillard. Le père va alors entraîner sa fille dans un invraisemblable périple vers le nord, en pleine deuxième guerre du Liban.
Ce road movie israélien, que j'ai eu la chance de voir juste avant sa sortie en DVD, est donc entièrement basé sur cette relation père fille qui se contruit progressivement sur la base de mensonges et d'histoires tarabiscotées que le père invente à sa fille ainsi qu'à autrui, et notamment à cette famille de riches israéliens du Sud qui va les héberger, en pensant que ce sont justement des réfugiés de guerre.
Ce Off White Lies est donc un récit d'apprentissage dans lequel cette jeune fille de 13 ans va s'apercevoir que les adultes peuvent être plus enfantins et menteurs que les enfants. Si cette thématique n'est pas neuve dans le cinéma actuel, elle est ici fort joliment troussée, et la réalisatrice sait parfaitement allier la fantaisie du personnage du père (très beau personnage, et excellent Gurt Bentvich qui l'incarne), à la complexité des questionnements d'une jeune adolescente.
Des questionnements qui ont en outre en toile de fond une situation de guerre, qui n'est jamais totalement le coeur du sujet mais qui vient rajouter une profondeur à cette jolie ballade cinématographique, qui taille habilement sa route entre improvisation et rigueur scénaristique.
Ce Off Whites Lies est incontestablement un film à voir. , comme la jolie bande annonce ci dessous le prouve également.
Et si j'ai réussi à vous convaincre de voir ce Off White Lies , qui sera peut-être dans mes top films de l'année, sachez que j'ai, grâce à Cinétrafic et Zylo, 3 DVD du film à vous offrir.
Pour participer au tirage au sort, il suffit simplement de répondre aux deux questions suivantes :
Question 1 : A quelle date exacte est sortie en salles en France le film Off Whites Lies?
Question 2 : Quel lien ont en commun l'acteur principal Gurt Bentvich et la réalisatrice Maya Kening?
Vous connaissez les réponses? Dans ce cas, merci de m'envoyer vos réponses et vos coordonnées à cette adresse [email protected] (en précisant comme objet " CONCOURS OFF WHITES LIES") avant le dimanche 20 octobre, midi.
Bonne chance à tous!!!
Et parrallèlement à mon jeu concours, vous pouvez aussi tenter votre chance pour gagner 5 DVD du film sur le site de Cinétrafic!!!
C’est donc sous des allures sympathiques que le film se dévoile et livre finalement une œuvre complète et riche, intéressante et humaine. Un road movie rigolo, coloré, porté par des acteurs justes et avenants, avec un fond fort. C’est pas mal quand même ça, non ?
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