Toi et ta robe rouge c’est tout simplement plus possible et c’est pour cette raison que je t’adresse cette missive. Au tout début je n’étais pas certain mais petit à petit mon énervement devenait de plus en plus croissant. C’est peut-être toi ? Peut-être la réalisation ? Peut-être ta robe rouge peut être moi ? L’origine de mon agacement n’est pas simple à définir.
Il faut dire que le point ultime de mon agacement intervient après ton « je suis votre banquière, je vous connais bien… ». Mais c’est quoi cette réflexion de merde, tu oses prétendre que tu me connais face à mes dépenses, que mon simple relevé bancaire est une représentation de ma façon de vivre ? Je te hais, je te déteste.
Moi je ne te connais pas, tu es certainement une actrice paumée, un mauvais casting, une direction de mise en scène hasardeuse, ou alors le comble une véritable banquière, une de la vraie vie qui par conséquent cautionne ce jargon débile. Mais je suis pourtant certain d’avoir déjà vu ta petite bouille dans la télé, certainement pas derrière le guichet d’une agence en tout cas.
Je ne vais pas t’en vouloir bien longtemps, tu n’es qu’un élément dans cette catastrophe et cette publicité insipide, espérons qu’un remaniement est en cours dans le service de communication de cette banque. Du coup je te « mute » avec la télécommande dès que tu prononces cette fameuse phrase et je croise les doigts pour te revoir à ton avantage dans une autre pub, dans une autre robe, dans un style différent, t’as intérêt à me faire rêver.