Bagages en voyage #Canada

Un article pas forcément "joli", mais pratiquo-pratique dirons-nous !

Avant de partir au Canada cet été, j'ai épluché quelques sites où l'on indiquait quoi mettre dans sa valise quand on part en itinérant plus de 15 jours. Nous avions également la problématique de mixer camping et chambres (d'hôte, en résidence, en collège, en motel, etc.).

Station de métro - Montréal

Enfin, quand on est en vadrouille, toute la journée, point de sac à main pour moi, mais ma banane. Peu esthétique, mais pratique, car elle me laisse les mains libres... pour tenir plan, guide et autofocus. Et je peux aussi avoir autour de mon cou mon bridge parfois... oui, deux appareils sinon rien... étant quasiment la seule à prendre des photos.

Commençons par ma banane, le plus simple finalement, car j'ai l'habitude

Autofocus quand il n'est pas à la main, téléphone, porte-monnaie/porte-cartes, mon carnet direct from La Réunion grâce à Tiphaine (Il aura voyagé celui-là :-) Pratique, il contient des post-it pour marquer les guides par exemple), un stylo, des mouchoirs, du paracétamol, un couteau suisse, de l'homéoplasmine (mais tube perdu sans doute en sortant quelque chose de ma banane... pratique ce tube pour soulager les grattages causés par les piqûres de moustique, par exemple !), de l'arnica en granules (absent aussi sur la photo)... souvent des tic-tacs (je ne devais plus en avoir ! la photo a été prise à la fin du périple)

A côté, à gauche, on voit ce que j'ai en main, à savoir la carte et un guide.

Et au fond à droite, ma banane, pas glamour du tout, mais bon... solide on va dire et assez contenante, sans être énorme.

On voit aussi les pass pour le métro de Montréal. J'en profite pour vous dire que c'est vraiment intéressant d'opter pour ce moyen de transport. Ils sont valables 3 jours et Milo, ayant moins de 11 ans, a pu voyager avec un des adultes, ce qui nous a fait économiser un pass.

Passons aux bagages, les lourds, les vrais, qui vont en soute ou en cabine.
Nous avons passé une demi-journée, à mesurer, peser, emballer.
Pour les sacs de couchage, nous avons sacrifié un bagage en soute rattaché à l'un des billets. Nous les avons mis dans deux grands sacs poubelles tête-bêche. Nous avons glissé quelques affaires supplémentaires, dont nos deux matelas fins roulés, les oreillers gonflables, deux torchons, une éponge, etc. Et hop, on scotche, on scotche, on scotche... et on croise les doigts pour que ça passe, au niveau emballage (c'était largement bon au niveau poids).

Deuxième point, les tentes. Nous avons bien envisagé de les louer sur place, mais en itinérant, pour avoir testé les 2 secondes, c'est le pied ! 30 minutes au montage ou au démontage pour notre camp (s'il n'y a pas de cuisine et de auvent... car là, on compte plutôt une heure), c'est top. Une tente "ordinaire", avec un double-toit, des arceaux, etc. c'est deux heures (on a longtemps utilisé une tente double chambre classique).

Nous avions deux tentes 2 secondes, 3 places. Idem, nous avons opté pour les sacs poubelles costaux, tête bêche l'un sur l'autre. Nous avons glissé deux matelas gonflables entre les deux tentes, dont un avec pompe intégrée, très pratique (mais "I think is dead :-() pour le confort des garçons... nous avions 7 nuits en camping à divers endroits. On a glissé quelques affaires supplémentaires, notamment du linge sale au retour ! Oui, parce que malgré mes craintes (souvenir d'un court séjour à Séville où nous n'avons récupéré notre bagage qu'au bout de 48 heures de marinade dans nos vêtements, par 35° à l'ombre), nous avons bien réceptionné nos tentes à l'arrivée. Elles sont passées par le tapis spécial qui accueille aussi bien les animaux, que les poussettes ou les vélos, mais elles étaient là.

Autre hantise, est-ce que tous ces bagages allaient rentrer dans la voiture que nous avions réservée depuis plusieurs mois (via Authentik Canada) ?... ouf, oui... mais surtout grâce au surclassement qui a permis aux enfants de n'être pas encombrés à l'arrière (oui, oui, ça en jette ! C'est juste un gros veau automatique à conduire !). A l'exception de deux sacs de couchage à leurs pieds (mais ils ont l'habitude), tout rentrait dans le coffre.

Non, Ruben ne lit pas de romans, juste des BD... mais là, il était obligé pour le collège...

En parlant de réservation, plus vous tardez, plus la location coûtera cher. Idéalement, dès février, lancez-vous ! Nous avions choisi de mémoire une catégorie D et nous avons eu une E. Certes, vous ne gagnerez pas de temps à l'aéroport si la gestion est aussi pourrie que celle à laquelle nous avons eu droit en arrivant (1h30 d'attente pour avoir la voiture malgré une réservation... ça commençait à chauffer dans la file d'attente !)

Pour revenir aux bagages, attention, on n'oublie pas de reprendre des sacs poubelle et du gros scotch pour emballer tout ça au retour !

Pour les tentes, nous avons donc là aussi sacrifié un bagage rattaché à l'un des billets. Nous restait donc deux bagages en soute pour les vêtements : un énorme sac à dos qui a déjà fait le voyage il y a 19 ans au Canada et une grosse valise à roulettes, sans excéder les 23 kilos.

En cabine, nous sommes passés avec nos sacs à dos de "ville" (astuce : s'ils contiennent une tablette ou un ordinateur, ils peuvent passer en sac à ordinateur et sont en plus du bagage cabine autorisé), et deux valises cabines, ainsi qu'une valise molle vide pour le retour. Ce sont aussi ces valises qu'il a fallu mesurer de long en large en espérant qu'elles franchiraient les contrôles ! Dans les sacs à dos, les appareils électroniques des enfants, des magazines de Basket-ball pour Milo, les livres obligatoires pour Ruben, les billets, les passeports, une tablette, un netbook et notre road-book qui contenait notre itinéraire, nos réservations (voiture, lieux de villégiature, etc.)

Petit Saguenay - ça souffle et ça pèle !

Dans nos valises, outre des affaires de toilettes, des serviettes fines qui sèchent vite (mais n'essuient pas grand chose), 4 assiettes, 4 verres, 4 bols en plastique et des couverts, de la lessive à main, nous avons mis : 7 tee-shirts, 2 à 3 shorts/bermudas, 2 pantalons, 1 pull et 1 polaire, 1 coupe-vent pluie (attention, plus épais que le K-Way), et des sous-vêtements pour 7 jours, 1 maillot de bain et bonnet de bain, 1 ou 2 pyjamas (un chaud, un léger). Tout cela sous-entendait que nous allions trouver la possibilité de laver du linge... sans que la pluie ne nous rattrape. 

Ce fut un peu du jonglage, mais ça s'est fait, en camping entre les gouttes, en chambres également, etc. Il faut un peu d'organisation et d'anticipation pour que cela fonctionne.

Je dis aussi vive les liseuses numériques car j'aurais apprécié en avoir une (appel du pied !)... je suis tombée très vite en panne de livres, faute d'en avoir amener (c'est lourd !).

Prochainement, je vous emmène voir et entendre les tam-tams du Mont Royal !