Tout droit venu de la célèbre ville de Byron Bay, en Australie, Blake Noble est un musicien multi‐instrumentiste actuellement installé à Seattle, aux Etats‐Unis. Il développe un style qui lui est propre depuis plusieurs années et que les observateurs ont appellé percussive guitare est basé sur le principe de « l’open tuning », à savoir le fait d’accorder sa guitare pour qu’elle sonne sur un accord à vide.
Frappant la table de sa de sa guitare 12 cordes pour y puiser des rythmiques endiablées, Blake Noble revisite avec énergie et passion la musique folk‐roots australienne, et ce, grâce à l’apport d’autres instruments (didgeridoo, stompbox,..), de samples, du chant et en variant les sons de sa guitare.
Egalement joueur de didgeridoo, cet instrument australien utilisé traditionnellement par les tribus aborigènes et dont il apprend l’art délicat pendant son adolescence, Blake Noble joue également du piano, du saxophone, du violon et de la batterie, mais n’a étonnamment jamais pris de cours de guitare, instrument dans lequel il excelle néanmoins.
Son album Underdog sorti en juin dernier passe actuellement pas mal en boucle sur ma platine, et j'adore particulièrement le morceau qui ouvre l'album, ce Tsunami où le didgeridoo se fait très présent et donne un coté très dépaysant, quasi mystique à l'univers du morceau :
Ou encore cette belle ballade, Michelle ( rien à voir avec le morceau des Beatles, ou celui de ...Gérard Lenorman), où là encore le style si singulier de Blake Noble rend assez unique l'athmosphère du morceau
Bref, Underdog de Blake Noble est une galette qui s'écoute d'une traite, et qui nous propose un univers puissant, énergique, et teinté de rythmes tribaux, qui font de lui un artiste unique à la réputation grandissante en Australie, aux Etats‐Unis et ailleurs qui s’écoute d’une traite.
L'artiste viendra en France en 2014 pour nous faire découvrir tout son talent en live.