Depuis plusieurs jours, ce blog a élu résidence à la Galerie Jean Collet. La diversité de ce que j’y ai vu (et entendu) m’a conduit à en présenter les différents aspects l’un après l’autre.
La poésie soufflée à l’oreille par deux diseuses (Mallory Patte-Serrano et Isabelle Scaviner) de poèmes d’Andrée Chédid, de Nazim Hikmet, de Jacques Brel, et d’autres. Les mots entrent en résonance avec les toiles. Comme ce texte d’Andrée Chédid, qui accueille :
Mon semblable
En cette chair
Qui nous compose
En ce cœur
Qui se démène
En ce sang
Qui cavalcade
En ce complot
Du temps
Qui nous guette
En cette fraternité
De nos fugaces vies
Mon semblable
Mon autre
Là où tu es
Je suis.
Et la musique de Jérôme Bensoussan monte de la multiplicité de ses instruments et d’un sampleur. Mais ce ne serait qu’un exercice un peu technique si le musicien ne donnait physiquement corps à sa création. Les notes l’envahissent avant de nous saisir. Et son boxeur prend des coups qu’une mère ne voudrait pas voir tomber sur le visage de son enfant.