Depuis deux semaines, j’ai vécu devant un écran à 3 reprises une expérience émotionnelle forte. Si l’une est spectaculaire, les deux autres méritent de l’attention. Je vais essayer ici de tenir une ligne qui consiste à ne rien révéler des sujets concernés, un petit challenge à chaque fois, #SpoilerFree.
Gravity, l’expérience immersive
C’était le film que j’attendais le plus depuis que j’en avais vu la bande annonce il y a quelques mois. En me demandant si une telle intensité pouvait être tenue pendant 1h30 et, dans ce cas, si ce serait vraiment agréable.
Au final, Gravity est tout simplement une nouvelle étape dans l’histoire du cinéma. Une immersion absolue, aux effets spéciaux stupéfiants, renforcés par les atouts de la 3D vécus pour la première fois et une séquence d’ouverture dans un esprit « plan séquence » de 20 minutes qui marque pour longtemps. Le scénario réussit à dépasser l’unité de temps et de lieu pour offrir une intensité dramatique aux 2 uniques personnages du film. Sandra Bullock nous offre une prestation absolument bluffante, quasi oscarisable, ce qui est rare pour ce type de film. La lecture plus philosophique autour de la renaissance participe à donner immédiatement envie de revoir le film dès le générique de fin.
L’émotion s’apparente à plus d’un titre à celle que nous avait fait vivre Ridley Scott et Sigourney Weaver dans Alien il y a plus de 30 ans. Avec en plus le seul défaut que je reprocherais aux scénaristes Alfonso Cuaron (réalisateur) et Jonas Cuaron qui ont empilé les obstacles dans les 30 dernières minutes jusqu’à friser l’excès.
Etant un privilégié, j’ai eu la chance d’assister grâce à Warner à une avant-première près d’un mois avant la sortie du film qui m’a permis de voir le film avant d’avoir été gavé des louanges qui ont déjà commencé à pleuvoir dans les médias, ne s’arrêteront pas jusqu’à la sortie du film le 23 octobre et s’amplifieront encore avec un bouche à oreille qui séparera en 2 groupes ceux qui l’ont vu et les autres. J’ai eu droit aux commentaires passionnants des co-scénaristes dans la salle et du son bluffant Dolby Atmos de la salle Pathé Wepler. Privilégié je vous dis.
Les garçons et Guillaume à table, respect absolu à Gallienne
Guillaume Gallienne, je l’ai vraiment découvert comme beaucoup dans « Les bonus de Guillaume » sur Canal +, avec sa labellisation Comédie Française. Un talent évidemment fulgurant.
Je ne savais rien de « Les garçons et Guillaume à table », de son origine théâtrale, de l’histoire nourrie par le réalisateur scénariste acteur et même actrice principal. Le film est drôle jusqu’à l’éclat de rire mais dense et exigeant. Je n’arrive pas à décider s’il peut être populaire. Le sujet est sans doute clivant, les parti-pris de la réalisation parfois courageux mais je veux croire que le film peut démontrer que la France peut réussir ses comédies avec autre chose qu’un casting multimorphe qui essaie de faire briller un scénario sans saveur.
Là-encore, j’ai eu la chance d’assister à l’avant-première du film qui sortira le 20 novembre, Gaumont m’a ainsi permis de découvrir un film dont je n’attendais rien, dont je n’avais rien vu. J’espère qu’une promo élégante laissera au film tout l’effet de surprise qu’il mérite. Plutôt qu’une scène du film, c’est donc une interview de Guillaume Gallienne que j’intègre ici.
Breaking Bad, la fin de ma meilleure expérience série à ce jour
J’avais tout dit là, il y a 1 an. La fin n’aura pas déçu. Le dernier épisode a été diffusé dimanche dernier et Breaking Bad me manque déjà, plus que toute autre série du passé. #GoodByeBreakingBad.