La légalisation du cannabis est une « revendication » qui resurgit périodiquement depuis une quarantaine d’années, en dépit de toutes les évidences qui justifient son interdiction.
Les statistiques de plus en plus alarmantes d’accidents liés à sa consommation, notamment sur la route et au travail, les échecs scolaires où la responsabilité du cannabis est avérée, les données neurobiologiques, cliniques et épidémiologiques validées par de nombreuses études… Toutes les preuves sont là : le cannabis n’est pas une drogue douce !
Et c’est le message que veulent faire passer les bénévoles de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » en installant chaque semaine leur stand de prévention et d’information dans les plus grandes villes de France.
Ce samedi 5 octobre, à Marseille, Cours Julien, ces bénévoles ont distribué gratuitement des centaines de brochures informant sur le danger de consommer les drogues les plus courantes.
Le combat contre le tabac est loin d’être gagné ; faut-il y ajouter la toxicité du cannabis avec 7 fois plus de goudrons cancérigènes et passer d’une addiction à une autre, plus dangereuse, puisqu’elle abolit la volonté, annihilant tout effort personnel de désintoxication ?
Aligner la législation du cannabis sur celle du tabac multiplierait le nombre d’usagers, à égalité avec les sujets tabaco-dépendants, avec le risque évident que, comme pour le tabac et l’alcool, la loi ne puisse pas protéger les mineurs…
Or, certains adolescents inscrivent la transgression dans leur passage à l’âge adulte. Si cette frontière n’existe plus, c’est d’emblée à la porte de l’héroïne ou de la cocaïne qu’ils iront frapper, d’autant que l’addiction au cannabis rend beaucoup plus facile l’accrochage par l’héroïne.
Comment accepter en conscience une telle banalisation du cannabis et imaginer que la commercialisation, par une régie nationale, d’un produit plus faiblement dosé « calmerait le jeu » … Il se créerait immédiatement un marché noir parallèle avec des produits plus fortement dosés.
Tous les pays ayant légalisé le cannabis ont fait, plus ou moins discrètement marche arrière. A Amsterdam, le gouvernement hollandais a limité le nombre des coffee shops, limité le nombre de leurs adhérents, tenté de les repousser à la frontière, tenté d’interdire leur accès aux étrangers… Mais la maffia règne en maître et n’accepte pas de perdre son gagne pain !!!
Comment peut-on ignorer qu’en Suède, le respect des lois associé à une pédagogie efficace produit dix fois moins de toxicomanes que la moyenne européenne ?
Alors que dans notre pays la priorité est donnée à l’éducation et à la croissance, comment peut-on favoriser la diffusion d’une drogue qui empêche d’apprendre et ôte l’envie d’entreprendre ?
Le cerveau humain n’atteint sa maturité qu’après vingt ans ; or, le cannabis perturbe cette maturation. Pour notre pays, qui doit compter dans la compétition internationale sur sa richesse humaine, la diffusion en toute légalité du cannabis reviendrait à annihiler les moyens investis à grand frais dans l’éducation.
Surtout, il est avéré que plus son usage est précoce, plus les conséquences sur la santé physique et mentale sont graves, voire irréversibles. C’est en France que l’on fume le plus de cannabis en Europe ; on peut raisonnablement en déduire qu’une dépénalisation de sa consommation aura des conséquences délétères sur la santé publique dans notre pays, plus particulièrement sur les jeunes, en laissant entendre qu’il s’agit d’une habitude sans conséquences nocives.
C’est pourquoi, l’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie renouvellent les mises en garde qu’elles adressent périodiquement depuis 1998 à ceux qui souhaitent dépénaliser le cannabis en France. Une vraie drogue − Le cannabis n’est plus la « fumette » d’antan. Aujourd’hui, il est beaucoup plus concentré en principe actif (tétrahydrocannabinol ou THC) dont la teneur a été multipliée par 5 à 10 depuis 40 ans. − la « pipe à eau » est un nouveau mode d’absorption, particulièrement redoutable, qui délivre instantanément au cerveau des quantités importantes de THC suscitant délire et hallucinations.
Non, décidemment, Le cannabis n’est pas une drogue « douce » :
− Sensations altérées
− Panique, Anxiété, dépression
− Coordination des mouvements insuffisante
− Réflexes amoindris
− Après une sensation de mieux, le consommateur se sent endormi ou déprimé
− Accélération du rythme cardiaque (et risque d’attaque)
− Par ses goudrons, il exagère les effets néfastes du tabac
− Risques de cancer (testicules, ovaires…)
− Artérites, infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, pancréatites ;
− Pendant la grossesse un danger majeur pour le développement psychomoteur de l’enfant à naître : diminution du poids de naissance et troubles du comportement (altération du sommeil, augmentation de l’impulsivité) ;
− Diminution de l’immunité, ce qui explique que les consommateurs de cannabis sont plus exposés à certains types d’infections et de cancers;
− Forte dépendance dans environ 20% des cas et incite au passage à des drogues plus dures et à la poly-toxicomanie ;
− Altération de la mémoire et des capacités éducatives ;
− Lien entre la consommation de cannabis et la schizophrénie avéré. Risque de symptômes psychotiques à terme.
Voilà pourquoi il est urgent de dire « La vérité sur la drogue ».
Ce samedi 21 septembre, c’est à Marseille, place Bougainville que les bénévoles de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » distribuaient gratuitement et à grande échelle tous les livrets de la série « La vérité sur la drogue » et notamment sur l’alcool, le joint, l’ecstasy, l’héroïne, la cocaïne, le crack, le LSD, le cristal Meth, les antidouleurs, les drogues psychotropes prescrites, les drogues par inhalation, et Ritaline.
Pour obtenir davantage d’information sur les actions de l’association ou pour télécharger ou obtenir gratuitement ses publications, visitez le site internet : www.nonaladrogue.org
Contact presse : Robert Galibert au 06 20 51 17 57 [email protected] ou http://cestquoiladrogue.fr