Sept heures de voiture sur une autoroute du soleil qui n’...
Publié le 05 octobre 2013 par Hartzine
Sept heures de voiture sur une autoroute du soleil qui n’aura jamais aussi bien porté son nom et on arrive sur le site idyllique du festival Heart of Glass, Heart of Gold près de Ruoms en Ardèche. On prend nos quartiers dans un bungalow tout confort avec vue dégagée sur la vallée et après la bière de rigueur au bord de la piscine, on déambule pour se familiariser avec ce qui va être notre terrain de jeu pour les deux prochains jours.
VIDEOMorrissey maigrichon qui s’est niqué les dents en BMX. Mais au-delà d’avoir un vrai talent de stand-up, le mec chante surtout très bien et le groupe assure sans oublier de finir consciencieusement la bonne copine mexicaine. <i>Loose and tight</i>, ils m’ont collé le sourire.</p>
Place à Motorama sur la grande scène. Malgré un problème technique avec une pédale du guitariste, la sensation twee pop du moment répond présent et délivre un super set énergique et sincère, une vraie petite machine à tubes. Et puis c’est bien la première fois que je trouve l’anglais avec l’accent russe mignon. La Russie m’a toujours fait flipper.
La belle musique en costard d’Efterklang et l’intimisme psyché au parfum de Syd Barrett de Connan Mockasin poursuivent une soirée qui avait déjà très bien commencé. Et puis le ton monte avec Fuck Buttons . Avec le dispositif vidéo et les nappes progressives soniques qui les caractérisent, le public est plongé entre transe et hébétement. Au-delà de l’électro et au-delà du rock, ce qui divise fédère. Agressive mais belle, frénétique et contemplative à la fois, l’expérience en galvanise certains et en pétrifie d’autres, c’est parfait.
<p>C’est au tour d’I.R.O.K. Ce groupe n’a jamais réussi à me convaincre sur disque mais le fils du punk et de la noise que je suis se devait de vérifier l’affaire sur scène. Gros son, rythmique afro-punk de feu, mais je ne suis pas dedans. Peut-être parce que l’on voit exactement où tu veux en venir avec tes gesticulations, Mickey. Le contrôle de la scène et du public façon gourou, c’est cool, mais même tes « <i>Sit down! Sit the fuck down!</i> » de petit dictateur n’en feront rien, toi et ta vilaine peau ne pouvez vous permettre ce genre de facéties sans que ça fasse plouf, c’ est pas du David Yow. Le frontman de The Jeus Lizard a 50 piges mais c’est la catégorie de troll au-dessus. Finalement c’est les derniers relents de Rage Against The Machine qui auront raison de moi, direction le club.<br />
La dernière fois que j’ai vu un DJ-set d’Étienne Jaumet à Paris, c’était pas terrible, mais là le mec enchaîne une playlist pointue et les interventions micro dont il nous gratifie depuis sa cabine sont en parfaite adéquation avec l’ambiance camping.<br />
Pendant ce temps-là, les machines analogiques s’entassent sur la scène et Arnaud Rebotini prend place au milieu de sa tour de contrôle. chemise ouverte, chaîne en or qui brille – c’est pas pour autant que le gars danse le mia. Deux heures durant il va masser la foule de fêtards avec force. Le bouc est rasé mais ça pèse toujours aussi lourd, performance taille patron, comme toujours, bonne nuit.</p>
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