The Originals // Saison 1. Episode 1. Pilot.
En avril dernier, j'avais beaucoup aimé l'épisode d'introduction au spin-off réalisé pour The Vampire Diaries. Et puis patatra, quelques verres de whisky dans un bar sombre plus
tard, The Originals a légèrement perdu de sa splendeur en devenant tout ce que The Vampire Diaries était de médiocre l'an dernier. Le problème avec cet épisode
c'est que l'on s'ennui du début à la fin, un peu comme si la série mère avait été essorée et que l'on avait fait quelque chose avec l'eau usagée. De plus, cet épisode refait presque tout ce que
l'épisode introductif avait déjà fait dans The Vampire Diaries, une sorte de redite particulièrement pompeuse. Cet épisode cherche à nous présenter tout le monde comme si l'on ne
les connaissaient pas. Surtout que l'on a déjà vu la plupart de ces intrigues dans l'épisode introductif. Peut-être que The CW a voulu que les scénaristes en fassent un peu plus.
Mais je me suis tellement ennuyé devant cet épisode que je ne pensais qu'à une seule chose : la boite de Doliprane qui traine en dessus de mon écran de télévision et qui m'appelait d'une voix
douce pour calmer mes nerfs.
Le vampire originel Klaus fait son retour au Vieux Carré, un quartier français de la Nouvelle Orléans. Dans cette ville qu’il a aidé à construire quelques siècles plus tôt, il y retrouve son
ancien protégé, le diabolique et charismatique Marcel. Dans l’espoir d’aider son jeune frère à trouver la rédemption, Elijah est contraint de s’allier avec des ennemis de Marcel...
Et puis il y a Elijah. Elijah est le personnage le plus intéressant de ce premier épisode de The Originals. Je savais pertinemment que j'allais aimer le personnage dans cette série et qu'il allait devenir tout de suite un atout mais si l'on commence par se débarrasser de lui à la fin, on n'est clairement pas sortis de l'auberge. Klaus est un méchant comme la télévision aime bien en fabriquer mais ils sont trop tirés sur la corde et finalement je commence à me rendre compte de ses faiblesses et du fait qu'il commence à devenir légèrement redondant dans ses actions. Dans le reste des intrigues nous avons la pauvre Phoebe Tonkin cloîtrée dans The Originals et enceinte. Le bébé qui va sortir sera certainement l'une des meilleures choses qui pourrait arriver à la série (un peu comme avec Falling Skies par exemple) mais j'ai peur qu'encore une fois ils ruinent tout avec leurs idées merdiques. Sans parler de Rebekah cantonnée à prendre un bain. Ils n'ont pas mieux à faire que dialoguer encore et encore sur la pluie et le beau temps à la Nouvelle Orléans ? Non, cet épisode se contente donc de stagner et ne fait rien de bien intéressant. En somme, The Originals semble être vouée à l'échec le plus total.
J'ai beaucoup aimé Klaus mais je me vois mal, si j'étais téléspectateur lambda, revenir semaines après semaines pour suivre les aventures de ce personnage dans sa quête de pouvoir, sempiternelle quête même. J'ai cependant ri dans cet épisode quand j'ai vu apparaître Sebastian Roché avec des cheveux longs. C'était un grand moment de rire. Franchement, je crois que c'est le seul truc que j'ai aimé dans cet épisode et c'est au second degré en plus de ça. Il y a également la chevelure de Klaus qui est amusante.
Note : 3/10. En bref, si Elijah tente de sauver les meubles, le reste est d'un ennui mortel. Un peu comme si l'on avait essoré The Vampire Diaries et que l'on avait fait une série avec les eaux usagées.