Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 1. Episode 2. Daddy Daughter Day.

Publié le 04 octobre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 1. Episode 2. Daddy Daughter Day.


The Goldbergs me rappelle énormément Tout le Monde Déteste Chris. Au fond, les deux séries partagent un peu la même chose : elles se déroulent toutes les deux dans les années 80 et racontent l'histoire d'une vraie famille. Si c'était l'enfance de Chris Rock dans Tout le Monde Déteste Chris, c'est celle de Adam F. Goldberg. Ce dernier a d'ailleurs lui-même écrit ce second épisode (comme le premier) et a laissé le soin à Seth Gordon (Horrible Bosses, Identity Thief) le soin de le réaliser (comme le premier également). L'association des deux donne quelque chose d'assez mignon. Au fond, contrairement à Tout le Monde Déteste Chris, The Goldbergs n'est pas une série devant laquelle on semble pouvoir rire à gorge déployée. D'une part car le personnage de la mère n'est pas une hystérique et de l'autre car les enfants en sont pas aussi charismatiques. Cela ne veut pas pour autant dire que c'est un problème étant donné que le côté mignon de The Goldbergs fonctionne aussi. Mais moins bien. Je ne sais pas non plus quoi attendre de la suite de la saison. C'est une comédie que j'ai laissé en suspens, un peu dans l'attente de quelque chose qui va me laisser sur le careau.
Si la nostalgie fonctionne à merveille (et ce même si je n'ai pas vécu les années 80), je dois avouer que je ne m'attendais pas nécessairement à ce que The Goldbergs s'implique réellement dans le registre de la comédie mignonne. ABC semble croire en cette comédie en tout cas même si le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. En effet, pour le moment le destin semble assez funeste mais si les audiences restent stable elle pourrait se voir renouvelée sans problème. Dans ce nouvel épisode, nous avons dans un premier temps l'histoire d'Adam, le jeune garçon qui part avec sa mère acheter des vêtements pour la rentrée. Sauf que ce n'est clairement pas le genre de vêtements qu'il a envie de porter. Par ailleurs, le grand-père va lui aussi acheter des vêtements sauf que niveau style, ce n'est pas trop ça non plus. La morale veut en tout cas faire comprendre aux mères qu'au bout d'un moment les enfants ont besoin de choisir eux-mêmes leurs vêtements. C'est logique. Quand on est enfant on n'a plus forcément envie de porter des trucs qui nous font honte. C'est arrivé à tout le monde cette histoire et je trouve ça assez mignon finalement.
Mais ce n'était pas une intrigue drôle. De l'autre côté Erica se retrouve avec son père à parler de trucs de filles. Là aussi ce n'était pas une intrigue drôle. Je ne vais pas dire que cela soit dommage dans le sens où au fond ce qui fonctionne c'est encore une fois ce sentiment de nostalgie où tout semble aller bien. Aujourd'hui on se rend compte que les choses vont mal alors que dans The Goldbergs la mère va carrément revenir au magasin de vêtements et acheter encore de nouvelles fringues pour son fils. Comme si l'argent n'était pas le premier problème. Du coup, l'intrigue d'Erica était assez cocasse ne serait-ce que pour le moment où son père se rend compte qu'il ne veut pas savoir ce qu'il y a dans la tête des filles (avant de faire du travaille sur lui-même afin de se dire qu'il ne faut pas qu'il ne pense qu'à lui, que sa fille a grandi). Au fond, cet épisode tente de nous faire comprendre que les enfants grandissent et qu'ils ne faut plus les considérer comme les gosses que l'on connait depuis qu'ils sont petits. Il faut aussi parfois savoir changer de perspective.
Note : 5/10. En bref, avec une morale bien pensante, des images des pères des années 80 à la télévision (le Cosby Show notamment) et ce sentiment d'être bien dans ses baskets, The Goldbergs parvient à rester sur une bonne pente. Attention cependant, on attend aussi de la comédie...