The Goldbergs // Saison 1. Episode 2. Daddy Daughter Day.
The Goldbergs me rappelle énormément Tout le Monde Déteste Chris. Au fond, les deux séries partagent un peu la même chose : elles se déroulent toutes les deux
dans les années 80 et racontent l'histoire d'une vraie famille. Si c'était l'enfance de Chris Rock dans Tout le Monde Déteste Chris, c'est celle de Adam
F. Goldberg. Ce dernier a d'ailleurs lui-même écrit ce second épisode (comme le premier) et a laissé le soin à Seth Gordon (Horrible Bosses,
Identity Thief) le soin de le réaliser (comme le premier également). L'association des deux donne quelque chose d'assez mignon. Au fond, contrairement à Tout le Monde
Déteste Chris, The Goldbergs n'est pas une série devant laquelle on semble pouvoir rire à gorge déployée. D'une part car le personnage de la mère n'est pas une
hystérique et de l'autre car les enfants en sont pas aussi charismatiques. Cela ne veut pas pour autant dire que c'est un problème étant donné que le côté mignon de The Goldbergs
fonctionne aussi. Mais moins bien. Je ne sais pas non plus quoi attendre de la suite de la saison. C'est une comédie que j'ai laissé en suspens, un peu dans l'attente de quelque chose qui va me
laisser sur le careau.
Si la nostalgie fonctionne à merveille (et ce même si je n'ai pas vécu les années 80), je dois avouer que je ne m'attendais pas nécessairement à ce que The Goldbergs s'implique
réellement dans le registre de la comédie mignonne. ABC semble croire en cette comédie en tout cas même si le succès n'est pas vraiment au rendez-vous. En effet, pour le moment
le destin semble assez funeste mais si les audiences restent stable elle pourrait se voir renouvelée sans problème. Dans ce nouvel épisode, nous avons dans un premier temps l'histoire d'Adam, le
jeune garçon qui part avec sa mère acheter des vêtements pour la rentrée. Sauf que ce n'est clairement pas le genre de vêtements qu'il a envie de porter. Par ailleurs, le grand-père va lui aussi
acheter des vêtements sauf que niveau style, ce n'est pas trop ça non plus. La morale veut en tout cas faire comprendre aux mères qu'au bout d'un moment les enfants ont besoin de choisir
eux-mêmes leurs vêtements. C'est logique. Quand on est enfant on n'a plus forcément envie de porter des trucs qui nous font honte. C'est arrivé à tout le monde cette histoire et je trouve ça
assez mignon finalement.
Note : 5/10. En bref, avec une morale bien pensante, des images des pères des années 80 à la télévision (le Cosby Show notamment) et ce sentiment d'être bien dans ses baskets, The Goldbergs parvient à rester sur une bonne pente. Attention cependant, on attend aussi de la comédie...