Hier, c’était donc l’ouverture du second Festival International du Film Indépendant de Bordeaux, le FIFIB, qui a donc débuté sous les meilleurs auspices.
La grande salle de l’UGC Ciné Cité de Bordeaux pleine comme un œuf, tout le gratin politique de Bordeaux et de ses environs et un maître de cérémonie qui se prenait pour Antoine de Caunes, faisant dans le "merci Alain" quand on saluait l’aide de la Mairie ou le "Merci Alain" (Rousset cette fois!) quand il fallait remercier la région. Si l’on rajoute à ça l’accompagnement musical (plus près du gag que d’un vrai soutien) d’un contrebassiste, on tenait à coup sûr le début de quelque chose de grand!
Mais le plus important était ailleurs: outre la présentation du jury, Abdel Kechiche fit un court passage pour présenter brièvement son film et s’excuser de ne pouvoir rester, les étudiants bordelais ayant eu la chance de s’entretenir avec lui dans la journée. Le kif de la soirée pour certains cinéphiles dont je fais partie fut la petite apparition du King Of New-York, Abel Ferrara qui reste pour quelques jours sur le Festival.
Une fois cette édition officiellement ouverte, la projection de la Palme d’Or "la Vie d’Adèle" pouvait commencer…