Et oui, voilà le retour des lectures du moment après une longue pause. Comme je l’avais dit, je n’ai pas arrêté les manga, je suis juste devenu plus sélectif dans mes choix. Et certains mois, le choix est moindre. Mais fin septembre, j’ai retrouvé l’intérêt pour certains titres que je vais citer ici.
Alors bien sûr, je pourrais reprendre les titres de juillet et août mais je ne vais pas vous faire une liste aussi longue qu’un annuaire. Non, je vais me contenter des titres qui m’ont vraiment plu récemment. Il n’y a que des séries en cours car j’hésite avant de me lancer dans de nouveaux manga.
- Higanjima 23: Aki est enfin face à Miyabi mais celui-ci lui avoue qu’il a lancé un raid sur le village des rebelles. Aki doit donc faire un choix: sauver ses amis ou vaincre le monstre.
Chaque sortie d’Higanjima est une merveille. Les tomes sont très espacés et la suite a un délicieux goût sucré. C’est le cas pour ce tome 23 avec un rebondissement dans la chasse aux vampires. Malheureusement, il est parfois difficile de se relancer dans la lecture après une pause toujours aussi longue mais quel plaisir de relire les tomes précédents.
En effet, l’ambiance est toujours aussi noir, pesante, le dessin toujours aussi étrange mais délectable. Tout ceci fait du manga une oeuvre intense que l’on redécouvre sans se lasser. Et dans ce tome, même s’il n’y a pas la dose habituelle de rebondissement, on se retrouve à un tournant dans l’histoire. Aki montre encore une fois qu’il est bon héros, fort et courageux, face à une situation qui lui échappe totalement.
Bref, un bon tome, comme d’habitude, mais sur lequel je ne peux pas trop en dire, sous peine de gâcher l’effet de surprise. Tout ce que je peux dire c’est: lisez-le, ça vaut le coup.
- Ratman 9: Une étoile filante apparaît dans le petit monde des super-héros, Is-Ka, le super-héros des smartphones. Il représente une société de téléphonie mobile et se sert des nombreuses apps installées sur son smartphone pour se battre. Son ascension est fulgurante ! Dépités, de nombreux super-héros de rangs inférieurs se tournent vers une app non officielle disponible sur des sites underground pour améliorer leur puissance. Mais le résultat est plus que chaotique…
Après un tome 8 en demi-teinte, ce tome remonte la pente à grande vitesse. De nouveaux éléments apparaissent et relance totalement le scénario. Des points laissés en suspend jusque là refont leur apparition et expose de nouvelles questions sur la raison d’être de Ratman. Le ton humoristique des précédents nous avait fait oublié momentanément ces questions mais le mangaka semble avoir décidé de reprendre le cours de son histoire, pour notre plus grand plaisir.
On assiste aussi à la venue de nouveaux personnages, qui sont en lien avec ce retournement de situation. Surtout un nouveau méchant (du moins, pour l’instant) qui relance aussi l’existence des super-héros, thème oublié jusque là et à tort. En effet, on sait qu’ils existent mais leur origine reste floue alors que dès le début, on voulait savoir le pourquoi de ce changement de société. Et la question semble enfin posée un peu plus franchement, avec notamment un point commun à tous.
Ratman repart sur les bons rails et je souhaite vraiment que ça reste ainsi car dans ce cas, je dis oui.
- L’Arcane de l’Aube 12: Nakaba est désormais sur le trône de Senan. En apprenant cette nouvelle, Guran, le roi de Belquat, décide de briser l’accord de paix qui le lie à son voisin et lève ses troupes pour l’envahir. Il charge alors Caesar de la terrible mission de déclencher les hostilités. Mais c’est compter sans Nakaba qui, grâce à son arcane, prends les devants. Après de touchantes retrouvailles, la désormais reine, met son armée à disposition de Caesar pour l’aider à renverser Guran…
Ca sent la fin (normal, il reste un tome). Après un revirement dans le scénario, l’histoire va terminer sa boucle. Depuis quelques tomes, l’accent était mis sur les complots, toujours plus rude sur le destin du continent. Deux royaumes qui s’affrontent, une guerre plus que géographique, sur fond de tensions racistes. Et jusque là, j’étais plutôt séduit par le message de tolérance du manga et même si le brusque changement m’avait étonné, il restait dans la lignée des thèmes abordés.
Mais ce que j’ai apprécié, c’est l’explication sur les origines d’une guerre froide, devenue très chaude. Et pour une fois, la raison est valable, sans chichi et sans cheminement tordu. Après tout, il s’agit d’un shojo et les raisons ne pouvaient pas être différentes. L’amour peut parfois rendre fou un homme et le changer totalement. Un tome très centré sur le passé. Quant à la fin du tome, il annonce une fin en fanfare car je n’attendais vraiment pas à ça. Mais c’est une surprise agréable, pleine d’espoir.
Pour un shojo, je vote pour (et je ne suis pas fan du genre). Le thème politique fait que l’histoire d’amour n’est pas trop envahissante. J’ai hâte d’avoir le fin mot de l’histoire. En espérant que ça ne parte pas en vrille.
- Hakaiju 9: Après leur course effrénée, Nao fait un malaise. Notre groupe se rend alors dans les étages supérieurs d’un hôtel, où ils pensent se mettre en sécurité. Mais quatre monstres d’un tout nouveau genre et mesurant plusieurs centaines de mètres surgissent dans le quartier et détruisent tout sur leur passage…
La course à la survie continue. Alors que la situation semblait désespérée, on découvre avec étonnement l’autre partie de Tokyo, derrière le mur. Encore un manga avec un revirement de scénario et qui part dans le bon sens. Les premières pages ont le mérite de relancer le scénario (et oui, c’était la journée ^^) avec une situation étrange, contradictoire presque mais intéressante. Cependant, et je dirai même malheureusement, on n’en sait pas encore lourd sur le pourquoi. Hakaiju a une coupe très définie et ne révèle les explications que dans les tomes suivants. On conserve son intérêt mais c’est frustrant.
Par contre, on assiste à une nouveauté, qui prouve une nouvelle fois que le gouvernement connaissait l’existence de ces monstres. Entrée fracassante, manga très combat pour le coup, et rebondissement de fin. Franchement, la dernière page me laisse sur ma faim et j’ai vraiment de découvrir ce qui se cache derrière les forces armées qui réussissent à tenir tête à ces monstres. En parlant d’eux, on ignore encore tout de leur venue et de leur origine. Après 9 tomes, j’aimerais en savoir un peu plus sur leur compte car pour le moment, c’est le trou noir. Mais il faut savoir être patient.
Hakaiju est toujours aussi bon dans le genre survival. Le dessin fait toujours son effet et je sens que les prochains tomes en révéleront davantage.