C'était jadis, dans la Marais. le presque shetl à certains endroits. Nous nous étonnions encore de constater la fréquence des sentiments racistes chez les amis de animaux. Le bardotisme existait bien avant Bardot et l'amour frénétique que le nazisme portait aux bêtes et à la nature, ses racines, s'explique de diffférentes façons. le délire animaliste n'est jamais très sain. Et nous en parlions nonchalamment il y a déjà longtemps. Beaucoup se demandaient comme on peut montrer des trésors de tendresse envers un chien, un chat Tout en massacrant les gens. Le patron du bistro, le père Cohen, qui avait vévu l'horreur, profita d'un silence pour éclairer notre lanterne:
- Il n'y a pas d'animaux juifs.
Plaisanterie, certes. Mais j'en ai froid dans le dos...