Tome 3 : Enkidare
Editions Scrinéo475 pages?? euros
Résumé :
Après l’attaque du Nid, c’est la débâcle. Obligée de se réfugier à Arion, Saskia héberge les survivants. Mais Tod est gravement blessé, et de nouvelles attaques fragilisent le petit groupe. Saskia ne peut plus reculer : il lui faut trouver le Surclan, et éclaircir le mystère du Cercle des Cent.
Elle part donc à la recherche de ses ennemis, sans rien soupçonner, ni de leur puissance, ni de leurs effrayants secrets…
L'avis de Dup :
Je vais commencer mon blabla par un merci pour le résumé des Tome 1 et 2 que l'on trouve au début et qui remplit bien son office. Car si Saskia reste bien ancrée dans mon esprit, toute son histoire compliquée l'était un peu moins.
Comme elle a grandi notre Saskia, comme elle a mûri ! Pourtant on la retrouve là où on l'a laissée dans le volume précédent. À la fois Gardienne et Faucheuse, elle fédère de plus en plus d'Enkidares des deux peuples ennemis autour d'elle. Sa maison à Arion devient une base de rassemblement, mais un hôpital également. Car c'est là qu'on y soigne Tod qui est toujours en piteux état suite à l'attaque du Nid par le Surclan. Pour Tod justement, elle va continuer à chercher, à creuser les pistes qui pourraient aboutir à ce fichu Cercle des cent dont ils ont entendu parler lors de l'attaque.Saskia déballe et remballe ( ses ailes ! ) comme une pro. Et pourtant elle reste profondément humaine. La rencontre avec sa vraie mère est très émouvante, même si on peut faire confiance à Marie Pavlenko pour la rendre mouvementée ! Saskia reste également très YA du haut de ses tout juste dix-neuf ans, avec des réflexions bien actuelles qui ponctuent le récit et apportent très souvent le sourire aux lèvres.
Elle visite les appartements de sa mère, et s'extasie devant un tableau :- C'est sublime !L'écriture de Marie Pavlenko est un vrai bonheur à lire. Car même si l'intrigue est complexe, même si les enjeux y sont remis plus d'une fois en cause, elle a toujours une petite réflexion, une répartie qui apporte le sourire, comme l'exemple ci dessus.
- N'est-ce-pas ? Marc, enfin je veux dire Chagall, était mon Initié.OK.Chagall. En toute simplicité. Et il fallait que je fasse comme si c'était normal...
De l'action, il va y en avoir, plutôt deux fois qu'une. L'auteur soumet Tod, diminué, privé d'ailes, à un duel qui vaut son pesant d'or. Son imagination s'emballe et ce duel, à coup d'armes, de feintes mais aussi de Dons divers et variés est un régal. Les pages s'avalent alors à une vitesse phénoménale. Et que dire de la bataille finale, waouh ! En fait non, je ne vous dirais rien car il faut le lire ce livre. C'est trop bien !Ce que j'ai aimé également, c'est que Marie Pavlenko nous fait énormément voyager dans ce tome. Pour les besoins de l'enquête de Saskia, on va aller en Jordanie, au Vietnam et enfin en Islande. Et à chaque fois, on a l'impression d'y être. Pourtant on n'est pas assommé par les descriptions, non. Juste l'essentiel, en quelques lignes elle nous peint un tableau typique qui se déroule sous nos yeux.
Exemple, les rues de Hanoï :Une myriade d'échoppes proposaient les articles les plus invraisemblables [...]Oui, vous avez compris, je l'ai aimée cette Saskia, de plus en plus fort au fil des pages, et franchement je suis inconsolable de devoir la quitter. Car avec ce troisième tome, Marie Pavlenko met un point final à sa trilogie. Trois tomes, trois coups de coeur. Que demander de plus ? Une autre bien sûr !
Et partout, des vélos. Les axes principaux étaient encombrés de deux-roues. Une marée continue avançait de part en part : des motos transportant une famille au complet, des vélos chargés de poules ou de bananes, des cargaisons plus hautes que les conducteurs suants, des enfants assis devant, derrière, agrippés, qui riaient ou fermaient les yeux pour éviter la poussière.