stuck in the middle with haneke
pour l’histoire: bob et bobette (et leur petit) voulaient passer un peu de temps au calme. Ils n’auront jamais passé de vacances aussi pourries…
pour l’Histoire: tarantino a coupé une oreille dans reservoir dogs mais haneke a trouvé la scène trop courte et a decidé de la rallongée d’une heure et demi. Et puis comme personne ne regarde de film en allemand, il la remis le couvert en américain.
Au cinema, il y a un cadre sur lequel arrive de la lumiere, des images, du son et une tête de spectateur qui lie le tout. Haneke s’amuse à nous voir nous mettre des oeilleres (on a payé la place/la ligne adsl) et nous file une taloche dès qu’on se prend à espérer.
Il s’est souvenu que la difference entre la réalité et la fiction est que la violence fait souffrir en réalité: il est violent et on souffre. Ce monsieur a mis en scene (deux fois) la douleur que le cinema gros budget americain ne veut pas montrer/ne montre pas parce que ca fait pas plaisir. Le film fait mal et on est pas content.
On peut lui reproché d’en faire beaucoup trop et d’être un foutu donneur de leçon qui fait du commercial mais je suis pas de ceux là: j’aime le cote “regardez je vous fait souffrir, spectateurs” (qui venez voir un film que vous avez déjà vu).