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Critique Ciné : Plush, pompeuse obsession

Publié le 03 octobre 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Plush // De Catherine Hardwicke. Avec Emily Browning, Cam Gigandet et Xavier Samuel.


Catherine Hardwicke, réalisatrice de Twilight et de Thirteen était de retour avec un tout nouveau film : Plush. Et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est particulièrement mauvais. J'ai eu tellement de peine pour Cam Gigandet que j'adore et qui se retrouve engoncé dans un film particulièrement long et chiant. Je n'ai pas compris ce film et l'intérêt de son histoire. Co-écrit par Catherine Hardwicke et Arty Nelson (How to Make it in America), j'ai eu beau tenter de comprendre pourquoi ce film mais finalement je n'ai pas réussi à comprendre. Je suis pourtant aller jusqu'au bout. Le pire reste la scène d'introduction finalement qui nous envoie sur une fausse piste. J'ai un instant cru que j'allais voir un film d'horreur alors je me suis dit pourquoi pas. J'avais trouvé l'idée de base plutôt intéressante et puis finalement ce film nous plonge dans un univers tellement mal fichu, tellement inintéressant que l'on finit par décrocher au bout d'une bonne demi-heure.
Après avoir perdu son meilleur ami et son frère lors d'une overdose, une star montante du rock se retrouve dans une spirale auto-destructrice.
Plush oscille entre plusieurs genres sans réellement réussir à nous permettre de comprendre pourquoi. Surtout que la première partie du film, qui tente de nous faire comprendre qui elle est, pourquoi elle est là et surtout quel est l'intérêt de l'obsession qu'elle suscite. Le scénario est truffé de rebondissements qui tombent à plat et tout cela à cause des personnages masculins qui tournent autour de notre héroïne. Ces personnages masculins sont vides. A commencer par Carter dont on ne sait finalement jamais grand chose. Et puis de l'autre nous avons Enzo, incarné par Xavier Samuel. J'aime bien cet acteur australien mais je trouve qu'ici il est particulièrement transparent. Mais je trouve quand même impressionnant de voir que Plush a pu rassembler un tel casting alors que son scénario est assez vide. Il manque clairement d'ingrédients. Certes le but de l'histoire est aussi de nous plonger petit à petit dans l'obsession qui éveille les hommes autour d'Hayley.
Emily Browning que j'ai connu dans Sucker Punch m'a déçu. Elle est ici beaucoup trop niaise, pas assez impliquée. Elle passe son temps à coucher. Par ailleurs, Catherine Hardwicke est déprimante. Elle filme tout ça avec tellement d'ennui. Les plans sont longs, peu rythmés. En somme, il n'y a rien de bien intéressant chez elle et c'est dommage. Mais bon, quand l'on voit à quel point Twilight n'était pas très réussi en termes de réalisation, on se rend compte des limites de cette réalisatrice. Mais j'avais bien aimé son Thirteen qui était une jolie plongée dans la crise d'adolescence. D'un point de vue de réalisation ce n'était pas totalement ça mais finalement Plush est une grosse déception. Je ne dis pas que j'en attendais grand chose (j'en attendais rien à vrai dire) mais je ne m'attendais vraiment pas à trouver ce film aussi navrant. Surtout qu'il y avait de quoi faire avec un tel sujet. Cela me rappelle un film de Joel Schumacher sur le monde de la drogue avec Chace Crawford. Cela m'a fait le même effet en beaucoup moins classe et joli.
Note : 1/10. En bref, incompréhensible.


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