UTAT: une belle balade de 42 kilomètres, c'est plus raisonnable.

Je suis finalement arrivé à l'Oukameiden lundi après un imbroglio ferroviaire et aérien qui m'aura coûté un billet d'avion et un peu de stress.
Mais j'ai pu me détendre assez vite en retrouvant les montagnes de l'Atlas et l'ambiance de l'UTAT.  Une ambiance pas trop différentes dil y a deux ans, malgré une population de coureurs  plus de deux fois plus importante. 
Mais l'infrastructure mise en place permet à la foule de bien se canaliser et de ne pas se sentir trop mal même pour led ours dans mon genre. D'ailleurs les nombreuses rencontres amicales ont rythmées ces deux journées de récupération (enfin de récupération pour moi, normalement c'est plutôt de la préparation).
J'ai bien tenté de faire passer mes courbatures et ma fatigue dues à une course un peu trop intense. Mais sans grand succès.  J'hésitais donc à tenter tant bien que mal de m élancer sur le terrible 105 kms ou plus raisonnablement de me contenter du 42 kms,  que je ne connaissais pas en plus.
De bon matin je me suis décidé à prendre la deuxième option, surtout que François Kern, qui courait quant à lui sa première course sur une telle distance (mais qui est un coureur et un montagnard accompli), me proposait de partager ce beau parcours sur un mode tranquille et serein.
Et c'est tout à fait ce que nous avons fait. Nous courrons en discutant agréablement,  de plein de sujets. De course,  de sports, d'aventures,  mais aussi du Petit Prince et de bien d'autres choses. Nous avons aussi pris des photos. Un vrai moment de bonheur,  accompli en prime à une allure pas si mauvaise que ça,  même si dans les dix derniers kilomètres je ressens à nouveau la fatigue et les muscles de mes jambes se rappellent à mon souvenir. 
Nous terminons en 7h22, de bon humeur.
Une après midi de détente se présage,  en attendant les autres coureurs et notamment ceux du 105 kilomètres qui vont arriver ce soir.
Demain je vais voir si je repars tranquillement sur le 26 kms. La via francigena n'est plus très loin et il faut que j'arrive tout de même assez frais pour ce grand départ.