Il y a deux semaines, les deux gars de Rafale nous lâchaient, lors d’une interview au Printemps de Bourges : « Ce qui se passe sur la scène
électro en ce moment est super intéressant. Le seul truc, c’est qu’on va finir par être les plus vieux avec tous ces jeunes qui arrivent et qui défoncent tout ». Euh, quel âge, les gars ? La
trentaine. Ah.
Vérification faite en deux avec un crayon papier sur un coin de table. Le monde électro regorge de DJ, pas musiciens pour un sou, mais qui savent transformer leurs ordis en jukebox imparable.
Derrière ces pépites qui, en live, font lever les bras de n’importe quel soulard soudain pris d’un élan de fraternité envers tous ses semblables, quelques producteurs de génie qui avaient à peine
dix ans quand Zidane a planté deux têtes au Brésil. La preuve avec Surkin.
Surkin, Next Of Kin
Le ptit gars, aux hymnes parfois putassiers mais délicieux, est aujourd’hui demandé aux quatre coins du monde. Immédiateté du tube, saturation maximale ou gros claviers old school : voici les trois
condiments qu’on trouve dans la tambouille de Surkin.
Surkin, White Knight Two
Alors après, c’est selon. Pas révolutionnaire ? D’accord. Ephémère ? Sans doute. Générationnel ? Complètement.
A vérifier à Evreux cet été pour les plus dubitatifs...