La 3e édition du Tour de Pékin aura lieu du 11 au 15 octobre 2013.
Historique
En 2011, l'UCI avait fait le choix, discutable, d'intégrer à son World Tour une toute nouvelle épreuve : le Tour de Pékin.
A l'époque, les critiques avaient été nombreuses, notamment parce que cette épreuve, construite de toute pièce, n'avait pas le prestige de certaines "classiques" européennes reléguées en Circuit Continental (comme Paris-Tours par exemple). Pour motiver les troupes, la dotation du Tour de Pékin est pourtant importante. World Tour oblige ! L'épreuve chinoise rapporte ainsi autant de points qu'un Paris-Nice ou qu'un Critérium du Dauphiné...
La première édition avait connue quelques couacs : certains coureurs s'étaient plaints de la pollution ou de la police (qui maintient le public à distance). Et du point de vue sportif, la course s'était jouée dès la 1ère étape contre-la-montre.
Avec un parcours remanié, la seconde édition avait également connue son lot de grincements de dents : les tensions politiques entre la Chine et le Japon avaient ainsi provoqué le désistement de l'équipe Argos-Shimano.
L'édition 2013 sera la première à se dérouler sous la houlette Brian Cookson. Même si le tout nouveau président de l'UCI n'a pas exprimé clairement son intention concernant l'épreuve chinoise, il a annoncé vouloir réformer "Global Cycling Promotion" (GCP), entité créée par l’UCI pour l'organisation et la promotion de nouvelles courses (principalement le Tour de Pékin[1]). Du coup, quelques doutes planent concernant la place de l'épreuve dans les calendriers futurs...
Le parcours
Pour cette 3ème édition, le parcours a été encore un peu plus corsé. Peux de chance de voir, à nouveau, Tony Martin l'emporter, la victoire se jouera sans doute entre grimpeurs. Après une première étape de plaine et 2 étapes accidentées, une véritable étape de montagne est au programme, avec une arrivée au sommet, au terme d'une ascension de 12 kilomètres. La 5ème et dernière étape, parfaitement plate, partira de la place Tian'anmen. Ce sera l'endroit idéal pour rappeler qu'en Chine, la situation des droits de l'homme reste très préoccupante...
Les favoris
Quelques grands noms feront le déplacement. On annonce le tout nouveau champion du monde Rui Costa, Tony Martin (double vainqueur de l'épreuve), Daniel Martin, Joaquim Rodriguez, Michele Scarponi, Ivan Basso et Peter Sagan... Coté Français, AG2R sera représenté par JC Péraud et Christophe Riblon mais également le colombien Carlos Betancur. Tandis que FDJ.fr pourra compter sur Jérémy Roy et Nacer Bouhanni.
Les retransmissions
Le Tour de Pékin est dans le "top 5" des courses cyclistes les plus regardées à la télévision !
En 2012, en terme d'audience cumulée, elle s'était classée juste derrière les 3 grands Tours :
- Tour de France : 2,378.47 millions de téléspectateurs
- Giro d’Italia : 407.54 millions de téléspectateurs
- Vuelta a España : 355.80 millions de téléspectateurs
- Tour of Beijing : 146.41 millions de téléspectateurs
- Paris – Nice : 125.66 millions de téléspectateurs
- Critérium du Dauphiné : 70.66 millions de téléspectateurs
En terme de moyenne journalière, les chiffres sont également excellents :
- Tour de France : 118.92 millions de téléspectateurs
- Paris – Roubaix : 57.25 millions de téléspectateurs
- Ronde van Vlaanderen / Tour des Flandres : 44.18 millions de téléspectateurs
- Tour of Beijing : 29.28 millions de téléspectateurs
En France, l'édition 2013 sera retransmise sur Eurosport.
Les équipes
Les 19 équipes ProTeams sont qualifiées d'office. En complément, l'organisateur a décidé d'inviter l'équipe "chinoise"[2] Champion System.
- AG2R La Mondiale
- Argos-Shimano
- Astana
- Belkin
- BMC Racing
- Cannondale
- Champion System
- Euskaltel Euskadi
- FDJ.fr
- Garmin-Sharp
- Katusha
- Lampre-Merida
- Lotto-Belisol
- Movistar
- Omega Pharma-Quick Step
- Orica-GreenEDGE
- RadioShack-Leopard
- Saxo Tinkoff
- Sky
- Vacansoleil-DCM
Notes
[1] En fait, une partie de l'organisation est sous-traitée à ASO
[2] L'équipe Champion System, dont le siège est en Suisse, a officiellement été arménienne en 2010, avant de passer sous pavillon chinois en 2011