Absences... leçons de morale... ou le faux débat et les pirouettes d'une tolérance déplacée!

Publié le 03 octobre 2013 par Micheltabanou

J'avais dès vendredi dernier sur ce support mis en évidence le statut des élus, des adjoint au maire au regard de leur indemnité, de leurs absences. Sans polémique car le rappel à la Loi sort de ce champ. Le citoyen a le droit de savoir, le droit d'apprécier un statut et d'en connaître l'encadrement légal quand aux perceptions de fonds publics par le versement d'indemnités. C'est moral. Une morale républicaine

Mais...

Monsieur Gildas Lecoq a une bien curieuse approche du respect du aux électeurs lorsqu’il s’agit de mettre en lumière, crument certes, les absences répétées, récurrentes sur le temps d’un mandat, d’une élue. Le mandat d’adjoint au maire, surtout dans une ville de plus de 50000 habitants demande du temps et selon la délégation plus ou moins de présence. Ce mandat est jalonné par l’obligation de présence à certaine catégories de réunions. Ces présences sont couvertes par une indemnité destinée à palier les heures ou journées non payées par l’employeur et cela au regard de la loi avec un encadrement très strict. Si pour une raison quelconque un adjoint ne peut régulièrement assumer son mandat par la nécessité de présence lors de réunions obligatoires ( BM, Commissions, représentations de la Mairie dans divers organismes,…) il lui faut prendre la sage décision de se démettre. L’indemnité est de l’argent public et sa destination n’est pas absolument un complément de revenus. Parler de saillie, quelle image vulgaire, parler d’outrage au droit des femmes, quelle ineptie … car seul le devoir de respecter les modalités de l’exercice du mandat doit prévaloir. Ce rappel appartient au Maire et également dans le cadre plus ouaté d’un groupe politique à son Président. Avec cette option c’est la non transparence assurée… Sur cette question l’un a failli ( le président de groupe ) depuis longtemps par manque de courage et son silence peut comprendre comme une opportunité saisir pour maintenir une voix dans un groupe disloqué et l’autre ( le Maire ), singulièrement certes, en public – mais un élu est une personne publique – sur un ton sec a voulu rappeler ce devoir qu’une dépense publique par le biais d’un versement mensuel d’une indemnité facilite.

Je sais Monsieur Gildas Lecoq intelligent et je doute qu’il puisse admettre qu’étant maire il aurait l’indulgence de tolérer une telle légèreté d’absences…

Gageons que son appréciation sur cette question ne ressort que de l'effet d'un emballement de sa pensée toute orientée sur une campagne à mener par tous les moyens et que celle-ci terminée il reprendra l’esprit libéré sa fonction de directeur de cabinet du maire de Vincennes qui répond à certaines exigences et notamment celle d’une éthique par rapport à la Loi !