Déficit de tirs
En cette période de chasse, la Société valaisanne de biologie de la faune met en avant le rôle prépondérant que jouent les prédateurs tels que les lynx et les loups dans la régulation des espèces. Via un communiqué, elle rappelle que les chasseurs seuls n'arrivent pas à équilibrer les effectifs.
En 2013 par exemple, 1800 cerfs, une espèce à fort taux de croissance, doivent être abattus. Ce travail est nécessaire pour la régénération des forêts. Toujours selon la société, l'aide des grands prédateurs pour atteindre cet objectif a été prouvé scientifiquement.
Quant aux dégâts sur les troupeaux d'ovins que peuvent occasionnés les lynx et les loups, la Société valaisanne de biologie de la faune prône dans un premier temps des méthodes de protection ou d'effarouchement, et l'élimination uniquement dans un deuxième temps.
Si les chasseurs valaisans passaient plus de temps à tirer les cerfs plutôt qu'à se tirer dessus...
Source : Les observateurs