Moral en berne pour Diderot

Par Apollinee

Les philosophes les plus inspirés, les plus lumineux, ont parfois le moral en berne. Tel notre ami Diderot qui, en date du ..3 octobre 1762,  décrit ses états d'âme à son amie Sophie Volland.

  « Je ne demande pas mieux que d’être heureux ? Est-ce ma faute, si je ne le suis pas ?  est-[ce] ma faute si je vois en tout des vices qui y sont et qui m’affligent, si toute la vie n’est qu’un mensonge, qu’en enchaînement d’espérances trompeuses ? On sait cela trop tard. Nous le disons à nos enfants qui n’en croient rien. Ils ont des cheveux gris, lorsqu’ ils en sont convaincus. 

Crise de la cinquantaine qui approche à grands pas? 

Rassurez-vous l'ami Denis s'en remettra.

 Diderot- Lettres à Sophie Volland, Choix et préface de Jean Varloot, Folio Classique n° 1547,1984 – rééd.2007, 408 pp

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