- que votre tête est sur une fresque. Si, si, si. Enfin, je dis votre tête, ça peut être votre dos, vos pieds, votre chat, une tôle ondulée. Mais vous y êtes, je vous l’affirme. Vous y êtes, en quelque sorte, car ça peut être aussi une photo d’une célébrité de vous, un tableau connu par tous de vous, un cliché quelconque d’un autre que vous de vous, mais vous y êtes, je le certifie. Je ne peux pas être plus clair. La fresque se nomme, s’intitule, et s’appelle The faces of Facebook, à retrouver ici,app.thefacesoffacebook.com, et nous y sommes tous, enfin, nos avatars, nos photos de profil, qui, comme on peut le constater d’un ami facebookien à un autre, varient à l’infini. Donc, vous y êtes, je ne cesse de vous le dire. Nous sommes un peu moins 1 milliards 300 millions sur la fresque ; vous pouvez toujours essayer d’y chercher votre présence, ça sera au moins autant utile que de chercher une aiguille dans une meute au loin, une anguille dans la motte du coin, une pastille dans la crotte du chien. Toutefois, néanmoins et cependant, il est tout à fait possible que ça ne soit pas possible.
- que selon une étude de l'Institut national d'études démographiques, la population mondiale atteindra 9,731 milliards d'habitants en 2050 contre 7,141 milliards en 2013. C’est précis. Très précis. Drôlement précis, même. D’après mes calculs personnels, tout aussi précis, les chercheurs en recherche n’ayant pas le monopole de la précision précise, je mangerai des nouilles le 2 mai 2050, verrai la mer en juillet de la même année si je suis près d’un port, aurai pris quelques drogues en septembre si je suis sur un porc, cauchemarderai fébrilement si je suis dedans, et fêterai Noël autour du 25 décembre. Si vous voulez connaître votre avenir, consultez-moi, j’ai fait les calculs pour tout le monde, à la virgule près, surtout et en particulier pour ce qui concerne la date d’anniversaire de JC, essentiellement. Toutefois, néanmoins et cependant, il est tout à fait possible que ça ne soit pas possible.
- que François a dit, assez fort, à Jean-Marc, de dire, plutôt clairement, à Manuel et Cécile, de ne pas dire, si fort, ce qu’ils pensaient tout bas. Première étape. La prochaine fois, c’est conseil de l’ONU et résolution pour interdiction de penser. Ou pire, séjour chez l’oncle Vladimir. Qui ne rigole pas. Ou rarement. Ou alors quand il arrache les ailes d’une mouche ou casse des pinces de homard. Mais, dites-moi, l’écho ne vous brise-t-il pas les tympans ? Il semblerait, ou alors ma mémoire me joue des tours, qu’il arrivât, il y a quelques poignées de mois de cela, que Nicolas doive dire à François, le sien, de dire à un Manuel qui pût s’appeler Bernard ou Martin et à une Cécile qui pût se prénommer Amara ou Rama de penser vraiment plus bas car on les entendait bien trop. Couac, couac, couac, alors qu’on préférerait dire clap, clap, clap, à nos gouvernements ! Toutefois, néanmoins et cependant, il est tout à fait possible que ça ne soit pas possible.