La catastrophe des rythmes scolaires à Paris : le bazar mis par l'Hôtel de ville est partout !

Publié le 01 octobre 2013 par Delanopolis
Et encore un témoignage syndical, un ! La CFTC avait exprimé ses réserves et ses mises en garde sur l’application de la "Réforme des Rythmes Educatifs" voulue par le Gouvernement et appliqué avec fayotage par Hidalgo et Delanoë. Après une négociation menée au pas de charge par la Mairie de Paris pour faire passer la Réforme dès cette année, la CFTC est allée à la rencontre des équipes de terrain, en prise avec les ateliers périscolaires des mardis et vendredis.

Le progrès des personnels DASCO tant promis par le Maire de Paris est-il au rendez-vous ? Le climat de travail ne semble pas à la fête ! Dans plusieurs écoles visitées par la CFTC, il règne une agitation anxieuse à partir de 15h : d’une école à une autre, on assiste à un encombrement et à des flux désorganisés d’enfants. Commence alors le « tri » entre les enfants qui sortent et ceux qui doivent attendre, dans un couloir, sous le préau ou dans la cour, l’arrivée des référents pour l’animation (adjoint d’animation, ASEM ou intervenant extérieur). Sauf que les animateurs ne sont pas toujours en nombre suffisant !

Les animateurs arrivant à 15h prennent le relais des enseignants et doivent alors re-acheminer les petits dans les salles de classe, et parfois gérer un surnombre d’enfants au-delà du taux - 1 adulte pour 14 en maternelle / 1 pour 18 en élémentaire - quand il manque des animateurs…

Tout ce trafic bruyant prend bien 30 minutes, ne reste qu’une petite heure pour l’atelier, et ensuite rebelote, il faut que les équipes re-trient les enfants entre ceux qui sortent à 16h30 et ceux qui restent à l’étude ou à une activité du soir…

Les ATE ne sont pas plus à la noce, car ici ou là, les renforts promis sont peu probants. Une plus grande charge de travail leur incombe…Et le surcroît de ménage reporté au samedi matin oblige les agents de ménage à sacrifier en partie leur WE et leur famille, sans aucune compensation financière significative, ce que la CFTC dénonce.

La CFTC s’inquiète de cette pagaille qui n’augure rien de bon tant pour les enfants que pour les personnels.