Chacun sait, dans les allées du pouvoir, que l’homme de la perpétuelle et insupportable synthèse socialiste n’aime pas trancher dans le vif ; qu’il préfère laisser "pourrir" les situations qu’arbitrer et décider. Ne jamais trancher. Diviser pour régner.
Pourtant, il y a urgence et nécessité de co-gner !
De montrer qu’il y a un patron, un vrai qui a été élu, lui, par la majorité des Français. Qui l’ont choisi.
On espère, alors que, ce matin, en conseil des ministres, le président va ENFIN monter en régime.
Parce que, pour tout vous dire, s’il se contente d’un p….n de recadrage à la noix, renvoyant les uns et les autres à leurs écarts, cela ne servira à rien !
Déjà, on nous dit que Manuel Valls aurait regretté ses propos sur les Roms…
J’imagine déjà le rappel lénifiant des grands principes qui doivent prévaloir en termes d’action gouvernementale et de solidarité.
Manuel Valls jouera les contrits en arborant un masque impénétrable.
Cécile Duflot regardera les plantes.
Les autres fixeront leurs feuilles en tripotant leurs crayons.
Une foutaise molle, quoi !
Si le président se contente d’une prestation de ce genre, ce sera insuffisant et inutile.
je crains que ce que ne voulait surtout pas voir survenir le confrère blogueur Guy Birenbaum ne soit hélas arrivé ce matin… On n’est pas sauvés, avec un capitaine de pédalo comme celui-là. Mélenchon avait raison. Renvoyer dos à dos Valls et Dufflot n’est pas à la hauteur de la faute morale grave commise par le Minidtre de l’intérieur.