Imperfect

Publié le 02 octobre 2013 par Gothmarilyne @gothmarilyne

Vous êtes (a)mateur de bande dessinée érotique ? Vous en avez marre des histoires cul-cul dignes d’un mauvais porno de télévision ? Imperfect est donc la BD faite pour vous. Même si on n’a pas tout saisi le pitch, on se croirait d’entrée dans un James Bande (Bond pardon) : une sombre histoire de complot secret dans les années 30, dans le milieu de la chirurgie esthétique. Rien à voir avec Boule(s) et Bill donc…

La scénariste Scebha entraine le lecteur dans un univers particulier, et nous promet une série riche en rebondissements et au scénario complexe.

En 1923, deux jeunes explorateurs vont découvrir un mystérieux trésor dont on ne saura pas grand chose dans le volume 1. En 1931, dans des États-Unis où certains évènements ont modifié le cours de l’histoire et où certaines technologies existent bien avant l’heure, Kinkgirl, une super héroïne s’introduit dans le siège de la société Imperfect qu’elle combat, mais est capturée puis abusée sexuellement par Pervice à l’aide d’un produit qui annule ses pouvoirs. Pervice semble vouloir par son acte odieux, débloquer un mystérieux verrou. Avec l’aide d’autres membres dont on ignore encore tout (Mary Stuart, Eriko Adayama et Victor Vogel), il poursuit un but obscur qui se dévoilera au fil des pages, et dont Kinkgirl semble être un des axes centraux.

Côté illustration c’est sous le trait de Jérôme Morel que se dessinent les courbes des héroïnes qu’on croirait directement sorties du film SuperVixen de Russ Meyer.
En effet, les personnages ont l’air physiquement intéressants. Pêle-mêle on y trouve donc Diana Wolf (alias Kinkgirl) qui a l’air de faire un bon 95D siliconé, une Nadia Queen (alias Nalyx) aux faux airs de gothique soumise très coquine… De quoi alimenter les fantasmes des personnages masculins comme Ian Pervice le méchant chirurgien.

A mi chemin entre le comic-book de super héro et le hentaï japonais, Imperfect cherche ses fonds parmi ses fans, via la plateforme de financement collaboratif Ulule.

Le plus ? Si vous vous sentez l’âme d’un mécène, en soutenant le projet pour 35 EUR, vous recevrez un numéro imprimé et votre nom sera inscrit dans les crédits.

N’allez point penser qu’il s’agit encore d’un ouvrage surfant sur la mode érotique : nous avons pu nous procurer en avant-première une planche de la future BD, et il s’agit bien là de dessins au contenu très explicite ! Des dessins qui font bander, chez TendanSMag on soutient !

http://fr.ulule.com/imperfect-bd/