- qu’après 27 mois de hausse consécutive, la courbe du chômage s'était enfin inversée au mois d'août. Ne restait plus qu’à attendre que l’embellie se confirme. Plein d’espoir, on avait pu sortir les transats. On avait imaginé les menus barbecue, puisque le soleil pointait son nez, ça se sentait, ça avait été promis, prédit, les nuages s’estompaient. Hélas, une panne informatique chez l'opérateur SFR avait empêché de nombreux demandeurs d'emplois d'actualiser leur situation car ils n’avaient pas reçu les messages de rappel. Donc boum radiation, fausse impression de beau de temps, on avait ressorti les salons de jardin trop tôt. Néanmoins, les oublieux radiés, qui visiblement n’ont pas besoin de leur allocation tant qu’on ne leur rappelle pas, peuvent continuer à oublier, et former leurs pairs aux trous de mémoire, à l’absence de besoin, si bien que dans quelques mois, il n’y aura plus de chômeurs, et un grand ciel bleu planera au-dessus de nos têtes. A moins que, bien évidemment...Faisons ce qu’on veut des métaphores surfaites, tremblons ou sautillons, tant qu’elles nous font sourire elles ne nous font pas de mal.
- que faute d’un accord sur le budget au Congrès, l'Etat fédéral américain a été mis au chômage technique mardi matin pour la première fois depuis 17 ans. Diable ! Oh my god !! Depuis plus de deux cents mois !!! Des centaines de milliers de fonctionnaires devraient être affectés, voire infectés. Arghhh ! Les marchés financiers asiatiques et européens ont réagi avec flegme mardi matin à l'annonce, mais ça ne durera pas ! N’entendez-vous pas le bruit du vent dans les branches ? La tempête arrive ! Les animaux se cachent, les volets claquent, il me semble entendre quelques gouttes sur le toit. Tempête ou ouragan, tsunami ou tsunennemi, on ne va pas y échapper. L’économie mondiale est au bord du gouffre, en équilibre précaire et ouhlala aïe ouille, je vous le dis. A moins que, bien sûr…Faisons ce qu’on veut des métaphores surfaites, tremblons ou sautillons, tant qu’elles nous font sourire elles ne nous font pas de mal.
- qu’il y aurait des risques à boire les boissons énergisantes. Trop de créativité, trop de pêche, trop de rendement, trop de bonnes idées, trop d’esprits qui crépitent, trop de cerveaux qui s’agitent, trop de neurones qui palpitent ? Trop d’énergie, quoi ? Trop de sourires satisfaits, trop de joies, trop de bonheurs ? Les substances, caféine, ginseng, taurine ou vitamines, que ces boissons contiennent, sont suspectées de produire des effets indésirables, notamment cardiaques. Et oui ! L’excitation, l’enthousiasme, l’exaltation créatrice, inventive, imaginative, les allants du cerveau pour des élans du cœur ? Mais à élan rapide, cœur impavide, cœur intrépide, cœur qui s’emballe, qui se lâche, qui lâche et qu’on emballe, en chambre froide. A moins que, ça va de soi… Faisons ce qu’on veut des métaphores surfaites, tremblons ou sautillons, tant qu’elles nous font sourire elles ne nous font pas de mal.
mercredi 2 octobre 2013