Borussia Dortmund – OM : La bonne merde

Publié le 01 octobre 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Dortmund a attendu 82 minutes pour faire souffler Reus. L’OM a fait mieux que résister.

Il nous tardait de pouvoir enfin juger l’effectif marseillais après son mercato loué par Wenger. Loué ça veut dire encensé dans ce cas-là, ça veut pas dire qu’on peut le rendre ensuite et c’est tant mieux pour Arsenal. Rien de tel qu’un match avec vingt occasions pour l’adversaire pour en apprendre plus sur une équipe bourrée d’ambitions. Ce n’était pas couru d’avance et si on était juste on ajouterait même que le Borussia a fait un début de match pourri et qu’il n’a pas retrouvé son niveau de l’an dernier. Mais on ne sera pas lucide ce coup-ci et on dira comme tout le monde que ce Borussia était énorme.

Ce n’est donc pas parce que Dortmund s’est créé autant d’occasions qu’en trois matchs qu’il faut parler de « match sans » pour l’OM. Au contraire, c’était un match avec. Avec Payet, Ayew, Valbuena, et bien-sûr Thauvin sur le banc. Alors allons-y dans l’ordre. D’abord les leaders : Mandanda a réussi lui aussi trois matchs en un, un normal, un fabuleux sur les un contre un et un merdique sur un coup franc de 40m relâché dans ses buts qui fait 2-0. Il ne changera décidément plus, entre deux conneries qui surviennent sans prévenir c’est lui le meilleur. On peut dire la même chose de Nkoulou mais avec Lucas Mendes à côté ça biaise le jugement.

C’est un peu ça le problème de l’OM : Téléfoot vient faire le portrait d’Imbula le dimanche précédent parce qu’à côté de lui c’est Romao qui joue. Dans le fond on ne sait pas lequel est le moins bon mais est-ce que ça importe vraiment ? Parce qu’à 0-0 sur un corner pour leur équipe, aucun des deux n’a vraiment songé à revenir défendre quand les Allemands sont partis en contre à 2 contre 3. Ils ont sans doute commencé à avoir un doute quand 3 autres Allemands ont sprinté pendant qu’ils se replaçaient en petites foulées. Heureusement quand Lewandowski concluait le 5 contre 3 seul face au but vide, ils étaient à bloc. Comme quoi l’expérience européenne ça rentre vite. Enfin pas si vite non plus : Ayew aurait pu être décisif, Khalifa aurait pu être un recrutement malin, Thauvin aurait pu vraiment valoir 13 millions. Et bah non. Mais rien n’interdit de croire que l’an prochain Payet sera fait pour le haut niveau.

Pendant ce temps-là, Elie Baup atteint brillamment les 12 matchs de suite sans victoire en Ligue des Champions. Cette année, pas de Willem II ni de Spartak Moscou pour sortir des poules.

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