Platane // Saison 2. Episodes 7, 8 et 9. La fois où il a travaillé avec Fifty Cent / La fois où il a cru que le signe c'était un zodiac / La fois où il a prié Wall-E.
Le moins que l'on puisse dire c'est que Platane tente presque de donner une leçon aux téléspectateurs : la vérité se sait toujours. C'est certainement une leçon que vous avez
appris de vos parents. Ces trois épisodes tentent de séparer Eric et Ramzy après les avoir réuni durant les premiers épisodes de la saison. Je trouve ça assez astucieux et
amusant même si encore une fois, Platane donne un peu trop de fil à retordre à Eric. Le pauvre, il a toujours tout un tas de merde qui l'attend peu importe où il va. C'est
malheureux dans le sens où il ne peut jamais être heureux. Dès que l'on pense que tout peut lui réussir, on se rend compte finalement que ce n'est pas vraiment le cas. Tout commence sur le
plateau du Petit Journal. Encore une fois Canal + tente de faire du placement de produits avec ses propres émissions. Ce n'est pas une mauvaise idée puisque
le Petit Journal s'inscrit parfaitement dans la ligne éditoriale de Platane. Cette série décalée. L'idée est donc de permettre aux deux personnages de régler
leurs comptes sur le plateau au milieu d'un Yann Barthès très amusé.
Le tout fonctionne plutôt bien et nous offre quelque chose d'assez amusant à suivre. Mais le premier épisode de cette nouvelle salve n'est clairement pas mon préféré. C'est même à mon sens l'un
des plus faibles de la saison. Il joue avant tout sur la séparation du duo et les retrouvailles entre Eric et sa petite amie Lana (toujours incarnée par l'amusante Toinette
Laquière dont je me souviens encore de la prestation dans la saga d'été de TF1, Mystère). En tout cas elle a grandi maintenant. Mais ce n'est pas la
question. Cet épisode n'était pas assez drôle (même si deux ou trois répliques parviennent à faire mouche). C'est avant tout ce que je viens rechercher dans cette série, ces gags et situations
improbables. Comme celle de la banane avec le passeport de son ex femme. C'était un truc tellement drôle tout de même cette histoire. La seule chose dans cet épisode qui était un peu rigolote
c'est le fait que Eric va acheter un chien pour Paul, ce chien va avoir la rage et mordre par la suite Bob Sinclar. De la guest encore une fois à profusion, de quoi nous faire
rire un bon coup.
Cet épisode était plutôt bon à mon humble avis. Mais j'ai l'impression que c'est le troisième épisode, le plus réussi de cette petite soirée. Disons que "La fois où il a prié Wall-E" est un épisode où le ciel tombe littéralement sur la tête d'Eric et j'aime ça. J'ai ce petit côté sadique. D'un côté j'en ai marre de le voir rater sa vie et d'un autre côté j'ai envie de le voir la réussir. Mais bon, ce n'est pas bien grave, surtout dans ce genre d'épisodes. Car celui-ci exploite à merveille l'univers des personnages et des merdes qui tombent sur la tête d'Eric. On a beau penser qu'il a trouvé un moyen de se retrouver à nouveau sur pied et puis bim badoum, tout va de mal en pis pour lui. Dans un registre différent, l'apparition de Michel Drucker était certes un peu décevante mais tout ce qui en découle dans cet épisode était jouissif à souhait (la tonne de révélations sur tout ce que Eric a pu faire durant les deux épisodes précédents lui tombe sur la tête). Entre l'histoire de la seringue (ça c'était un bon gag), sa prière pour que son sperme redevienne plus fruité…euh fertile, l'histoire du passeport de son ex femme, etc. Que de bonnes choses et de belles réussites en somme. Finalement, Platane a offert trois épisodes très différents. L'un assez médiocre avec une montée en puissance petit à petit pour tout exploser dans le final du 2.09.
Note : 4.5/10, 6/10 et 7/10. En bref, après la déception le réconfort.