Magazine France
Nous avons créé LIBR’ACTEURS pour rendre « le citoyen acteur de son destin ».
Dés l’origine, nous avons clairement indiqué que cette association n’était pas, « statutairement », un parti politique, car le paysage est assez encombré, et que nous trouverions le moment venu ,si nécessaire, le parti pour porter nos travaux et propositions.
Nous avons cofondé le RASSEMBLEMENT CITOYEN en lui donnant une capacité politique, et en indiquant, clairement, l’aspect subsidiaire de cette faculté. Nous avons du reste accepté d’animer le Conseil d’éthique et de surveillance et de présider l’association de financement.
Tout cela fait sens, car depuis bientôt 50 ans nous étudions et observons les partis politiques, et estimons qu’ils sont les premiers responsables de la dégradation de notre démocratie représentative.
Un parti politique, est le lieu de tous les EGOS, et de toutes les trahisons. En son sein tout n’est que courant, chapelle, clan avec un seul objectif, la conquête du pouvoir en interne pour être au bon rang, au bon endroit au bon moment. Car le parti est fait pour gagner des postes de pouvoir, et tant pis, si les adhérents usent leur énergie à ces guéguerres internes plutôt que de réfléchir, produire et convaincre et mobiliser !
C’est la raison qui nous conduit à dire qu’il n’est rien à attendre d’un parti politique pour promouvoir des novations économiques et sociales. Cela doit se faire en dehors au sein d’ASSOCIATIONS POLITIQUES au sens noble et premier.
Reste qu’il faut des élus pour porter les mandats, et c’est là que se pose clairement le pouvoir de l’ASSOCIATION sur le parti, le droit de regard sur les citoyens qui brigueront les mandats, et le contrôle de l’exécution du mandat confié.
L’ASSOCIATION, c’est le citoyen impartial dont parle R BOUDON. C’est un Collectif citoyen, qui n’a pas d’intérêt car il ne briguera pas de mandat. Le seul intérêt sera de promouvoir le meilleur individu, en dehors d’elle, évitant ainsi les schémas classiques d’intoxication, d’intrigues qui sont le propre des partis politiques.
Le parti est un instrument, mais il est avant tout l’instrument de ses leaders et notables, reléguant le militant, qui se lasse, à un rôle de « porteur d’eau ». C’est pour cela que le parti traditionnel est incapable de peser sur les transformations sociétales.
Voilà pourquoi nous veillerons à disposer d’un parti sous contrôle et nous nous élevons, contre ces machines à produire des professionnels de la politique, cumulards de mandats.
Cette « race » constitue une couche sociale bien particulière, pour laquelle il faut avant tout rester dans l’assiette au beurre plutôt que d’apporter des réponses aux problèmes des citoyens.
Voilà aussi pourquoi nous estimons qu’il faut marginaliser les partis dits de gouvernement et les mettre sous la tutelle et la surveillance constante des mouvements citoyens.
R HASSELMANN