Brooklyn Nine-Nine // Saison 1. Episode 2. The Tagger.
Brooklyn Nine-Nine est clairement la comédie de la rentrée. Tout dans cette série fonctionne à merveille et même des blagues qui auraient été lourdes dans d'autres comédies
fonctionne. C'est terriblement bon vous ne pensez pas ? Ce que j'ai avant tout aimé dans cet épisode c'est le fait que rien n'a vraiment changé depuis le pilote. Tout est plus ou moins resté
pareil et cela donne par la même occasion un épisode fluide et dans la continuité de ce que la série nous avait déjà offert auparavant. En somme, c'est réussi. Et puis le casting est tellement
bon. Dès l'ouverture j'ai ri alors que Andre Braugher commence à tout faire pour humilier Andy Samberg mais que ce dernier ne se laisse pas démonter. Au fond, ce
petit combat de coq est l'une des choses les plus amusantes que j'ai pu voir dans une comédie depuis un bout de temps. On retrouve aussi la pâte de Michael Shur et Dan
Goor et pour tous les fans de Parks & Recreation c'est une excellente chose. Je pourrais comprendre que ceux qui n'aiment pas la comédie de NBC
soient déçus mais pourtant Brooklyn Nine-Nine est beaucoup plus accessible à mon humble avis.
Notamment par le lieu où se déroule l'histoire. Ici on parle de police et pas de politique. C'est donc bien moins compliqué et l'humour est presque moins recherché. Holt tente de dicter à Peralta
une bonne conduite car il l'aime bien au fond, il a envie de l'aider à devenir quelqu'un comme lui, un bon flic qui se comporte comme un bon flic. Alors certes, il sera difficile de faire en
sorte qu'il ressemble à un bon flic avant la fin de la série mais j'aime bien l'énergie qui se dégage de ce duo. Peralta est bon dans ce qu'il fait mais il faut aussi qu'il en rajoute un peu et
qu'il fasse le pitre. En soit c'est une bonne idée car Brooklyn Nine-Nine est aussi là pour nous amuser avec une galerie de personnages efficaces mais c'est aussi quelqu'un qui
parvient presque à me toucher. De part sa relation avec Holt et la manière dont il met tout en oeuvre pour l'énervé. Cela me rappelle une comédie que j'avais vu au cinéma il y a quelques années
de ça mais dont j'ai oublié le nom. Par ailleurs on peut aussi saluer l'arrivée de Pedalsky.
“That one’s the dump.”
“They’re both your locker.”
“Gosh, I should have guessed that. He’s good!”
Ce dernier est le vrai premier méchant que Brooklyn Nine-Nine nous offre et je dois avouer que je ne m'attendais pas du tout à un tel personnage. Mais celui-ci était drôle et
amusant comme j'aurais pu le vouloir. J'attends maintenant pas mal de choses de la part de cette comédie et j'espère qu'elle saura maintenir ce niveau de qualité au fil des épisodes. Je n'oublie
pas pour autant Terry Crews toujours là pour nous faire déguster de bonnes blagues à sa façon. Cela me rappelle toujours autant son rôle dans Everybody Hates
Chris. Il y était drôle sans presque le vouloir et c'est un peu la même chose dans Brooklyn Nine-Nine. Il fait encore une fois ce qu'il sait faire de mieux et on ne peut
pas lui en vouloir, bien au contraire.
Note : 8/10. En bref, après un pilote réussi, Brooklyn Nine-Nine continue sur sa lancée et c'est rafraichissant.