GoPro est devenu un nom commun pour désigner ces caméras embarquées miniatures que le fabricant a largement contribué à démocratiser avec ses productions exceptionnelles qui nous mettent l’eau à la bouche lors des lancements de chaque nouveaux produits.
Mais comment s’y prennent ils ? Quelles sont leur techniques de production pour réaliser ces vidéos aussi parfaites ? Pourquoi nos vidéos ne donnent pas le même effet ?
Nous avons passé quelques jours à essayer d’analyser tout ça avec notamment le lancement de leur nouvelle GoPro Hero3+. Vraie révolution pour cette nouvelle caméra ou est ce que GoPro tombe aujourd’hui dans un marketing à la Apple ?
Etanches, ultra compactes, elles se fixent partout avec un objectif très grand angle à plus de 170° qui permettent d’immerger complètement le spectateur. Alors que l’on retrouvait il y a encore quelques années des edits 100% action sports, force est de constater que leur utilisation se tourne aujourd’hui vers un usage beaucoup plus grand public.
La preuve ? Nous avons décortiqué et analysé les deux dernières vidéos de la marque à un an d’intervalle lors du lancement de la GoPro Hero 3 Black Edition et cette GoPro Hero 3+ Black Edition. Alors que la première production comportait très exactement 308 secondes de vidéos, 7% soit 23 secondes étaient consacrées à un usage grand public ( paysages et séquences de lifestyle sans sports extrêmes). Si l’on regarde leur nouvelle vidéo promotionnelle de cette GoPro Hero 3+ Black Edition qui compte 274 secondes de vidéo, 33% soit 92 secondes sont consacrées à des prises de vues sans aucun lien avec les Action Sports. Simple hasard de l’équipe de post prod GoPro ? Surement pas !!
La « marketing machine GoPro » fait son effet et le sportif du dimanche se met à rêver d’une caméra embarquée pour impressionner lui aussi ses amis. Mais comment réalise-t-on au juste une vidéo réussie ? A quel point le consommateur lambda peut-il réaliser une vidéo aussi impressionnante que celle du fabricant ?
En réalité…et nous sommes vraiment désolé de vous dire ça mais il n’y a aucune chance de réaliser une vidéo aussi aboutie ou presque…
La captation
GoPro déploie pour ces réalisations des moyens similaires à ceux d’un long métrage avec des préparatifs à la post-production de très haut niveau.
l’équipe et le Media Producer Gopro capte généralement avec une dizaine de caméras afin de combiner plusieurs réglages (angle de champ de 170, 120 ou 90 degrés, cadence de prise de vue de 30 à 120 i/s).
Pourtant en raison de l’objectif très grand angle de ces caméras, le shooting est réalisé à quelques mètres seulement pour obtenir un cadrage satisfaisant. La production a donc recours à des perches, avec lesquelles les opérateurs cadrent à l’aveugle, ou à des systèmes faits maison, dotés de poignées, d’un moniteur professionnel et d’un microphone externe. L’application smartphone ou l’écran maison optionnel ne sont pas utilisés dans la plupart des cas.
Cela aurait pu s’arrêter là mais GoPro dispose également d’un ingénieur mécano dédié à la marque qui est en charge de construire l’intégralité des systèmes de fixation. « Cable Cam » homemade, « 3rd person shooting » et perches spécifiques qui permettent de réaliser les travelings au sol.
C’est également cette même personne qui est en charge de la réalisation des prises de vues par drône ; un quadricoptère téléguidé commercialisé auprès du grand public quant à lui : le Phantom de DJI Innovations.
La post-production
En définitive un tournage avec des caméras miniatures présente moins de spécificités qu’on ne pourrait le croire. Au-delà des possibilités offertes par leur compacité et leur étanchéité, ou au contraire des contraintes liées à leur objectif ultra grand angle (170°), il n’y a pas tellement de secret de fabrication.
Autrement dit ce sont bels et bien les performances shootées et le montage qui rendent leurs vidéos aussi impressionnantes.
Attention toutefois…si vos vidéos présentent un effet de distorsion très important qui peut gêner le confort visuel c’est bien cette partie là ou GoPro y attache une importance primordiale en le supprimant tout simplement !
Avant de débuter le montage, l’équipe traite les plans avec GoPro Studio. En plus de transcoder les fichiers de l’AVC au CineForm, un codec plus adapté à l’édition, ce logiciel maison offre quelques spécificités, telles que la correction automatique des importantes distorsions, en fonction des métadonnées de chacun des plans.
Mais est ce que GoPro utilise son propre logiciel pour le reste de l’édition ? Bien sûr que non ! Pas à la hauteur pour les montages complexes la marque utilise des outils tiers comme Final Cut Pro d’Apple ou Premiere Pro d’Adobe. Ces solutions offrent des fonctions de stabilisation ainsi que des réglages fins en matière de colorimétrie. L’intégralité des plans sont tournés en mode ProTune, qui délivre un rendu moins flatteur, inadapté à une utilisation directe, mais plus dynamique, c’est-à-dire plus détaillé dans les hautes et basses lumières.
Dernière petite chose et pas des moindres…l’intégralité ou presque des plans GoPro sont accélérés de 10%…
Trêve de bavardages et place à la nouvelle vidéo promotionnelle de la GoPro HERO3+ Black Edition.
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