- L'idée et le marché… l’œuf et la poule!
- « Les opposés s’attirent » et « qui se ressemble s’assemble »
- Le réalisme et l'optimisme
- La remise en question et l'action
- La créativité et la structuration
- Le plaisir, le plaisir et le plaisir...
On aura beau avoir tous les cahiers des charges du monde, les études de faisabilité sur la terre entière, les business plans top-models, les boîtes à outils-qui-fonctionnent, les conseils avisés… créer une boîte c’est accepter qu’il y a des antagonismes nécessaires !
Complétés par des traits de personnalité à avoir de façon innée (nait-on entrepreneur ?), à travailler (nobody is perfect !) ou à complètement changer (« il ne savait pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait « Mark Twain).
L’idée et le marché… l’œuf et la poule!
Avoir une idée innovante et créer le marché, être en avance sur son temps, c’est ça l’innovation !… mais il faut prendre le bon chemin, tenir jusqu’à ce que les mentalités soient prêtes… et convaincre !
Ou imaginer quelle va être la très prochaine évolution du marché et surfer sur la vague pour être le 1erou le 2ème d’un marché en développement mais pas trop précurseur, pas trop en avance et pas trop tard non plus… s’adapter au marché en devenir.
2 approches différentes selon le cash qu’on a et le temps qu’on peut tenir sans revenu et aussi selon son caractère et of course… et cela dépend aussi si on a une super idée novatrice ou pas !!!
Mais de toute façon à la fin un bon produit ou service est celui qui se vend !
Dans notre cas, la concurrence n’est pas très développée, surtout pour de la vente en ligne uniquement (certains ont en parallèle des magasins physiques) et l’introduction de l’art dans la vie et aussi le milieu de l’entreprise est sur une pente ascendante depuis 5-6 ans mais il faut encore travailler sur les mentalités, habitudes et freins pour le passage à l’achat.
« Les opposés s’attirent » et « qui se ressemble s’assemble »
Être complémentaire dans une équipe pour sommer les compétences techniques et les aptitudes comportementales (détailliste/généraliste, réservé/commercial, créatif/structuré…) mais il y a une chose où les associés et les collaborateurs doivent se retrouver à 100% ce sont dans les objectifs et les valeurs (comme dans un couple d’ailleurs !)… unis sur le fond, complémentaire sur la forme !
Chez Art Goodies, nous ne sommes que 2 et nous travaillons de la manière suivante. La stratégie se réfléchit ensemble par brainstorming: tendances à suivre, partenariats à développer, supports de publicité, analyse de l’existant, investissements. Pour ce qui est du choix artistique, nous avons des goûts différents et « ramenons » des artistes très hétéroclites, et c’est même indispensable car il en faut pour tous les goûts et couleurs. Ensuite, selon nos qualités et disponibilités, nous nous répartissons les tâches, à savoir qui contacte qui, qui fait quoi et pour quand, avec une ToDoListe hebdomadaire. Mais globalement et naturellement Emilie est davantage dans l’opérationnel, le développement et suivi web, et moi dans le marketing et communication et le développement de partenariats.
Le réalisme et l’optimisme
Avoir les pieds sur terre est indispensable car si on se nourrit de belles illusions uniquement, on se ment à soi-même et aux autres, et il est clair que pour faire marcher un business il faut regarder la réalité en face avec des suivis chiffrés réguliers, des conseils avisés, des analyses au-préalables et permanentes.
Mais cela ne signifie pas pour autant être pessimiste !!!! Au contraire, plus on est réaliste, plus on peut être optimiste car une fois les bases claires et sures, il faut mettre toute son énergie et transmettre son optimisme tout autour de soi, associé(s), partenaires, fournisseurs, financiers, collaborateurs, et famille….
Avoir les pieds sur terre et la tête dans les étoiles !
C’est pour cela que nous alternons les séances de brainstorming où nous nous lâchons avec des rêves les plus fous et de la créativité indispensable, et celles d’analyse des ventes, du comportement acheteur et du retour sur investissement dans le référencement pour avoir une base solide de développement.
La remise en question et l’action
remise en question entreprendre
Quand on s’aperçoit de ses erreurs, qu’elles soient techniques ou humaines, se remettre en question est impératif. Cela veut dire écouter les avis et conseils extérieurs – mais pas forcément tous les suivre – écouter et se faire sa propre idée pour rebondir. En effet la remise en question ne doit pas conduire à l’immobilisme par crainte de rater encore, parce qu’on vous dit que vous n’y arriverez pas, par défaitisme… ré-agir après analyse… il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ! (et si il n’y a pas de solutions, il n’y a plus de problème !!!! ;-)
Etre 2 associées en confiance, cela permet déjà en interne de prendre l’autre en miroir pour les doutes que l’on peut avoir et tester son propre raisonnement et les limites de celui-ci en toute franchise et humilité. C’est un grand atout car le chef d’entreprise se sent souvent seul face à ses problèmes!
La créativité et la structuration
être à la fois créatif et structuré… dur dur ! mais c’est indispensable quelle que soit le secteur d’activité, les produits et services et l’entreprise. Garder une longueur d’avance mais se structurer pour ne pas perdre l’objectif à atteindre, les mesures de rentabilité… et le marché !
Là c’est bien d’être complémentaire dans l’équipe ou si on est seul dans la création de sa boîte, de s’entourer d’une personne de confiance qui peut vous aider dans la partie où vous avez le plus de mal.
Et surtout dans l’Art qui est le symbole de la création, il faut rester objectif et pragmatique, structurer les artistes sans annihiler leur créativité, parler un langage commun et faire correspondre deux mondes apparemment antagonistes : le business et l’Art !
Le plaisir, le plaisir et le plaisir…
Pour moi il n’y a aucun antagonisme possible pour ce dernier point : plaisir de créer, prendre plaisir dans ce qu’on fait, se faire plaisir et faire plaisir, avoir plaisir à partager et à transmettre… on dit sans gêne, y’a pas de plaisir, moi je dirai SANS PLAISIR, Y’A PAS DE BUSINESS QUI PERDURE !
Article invité rédigé par Isabelle Dao fondatrice de la boutique en ligne Art Goodies.