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[Pilot] The Crazy Ones : la déception après l’enthousiasme

Publié le 01 octobre 2013 par Laserietheque @laserietheque
[Pilot] The Crazy Ones : la déception après l’enthousiasme

The Crazy Ones. – CBS

Le problème avec The Crazy Ones (et quand un de mes articles commence par “Le problème avec” ce n’est jamais bon entendons-nous bien) est l’attente engendrée par le casting, la promo, les premières photos diffusées par les acteurs, bref la campagne marketing. C’était trop beau pour être vrai. On y a cru. On s’était complètement et irrémédiablement emballé, embarqué, enthousiasmé. Ce season premiere était tout simplement celui que j’attendais le plus cette année, LE pilot qui allait lancer une saison 2013-2014 plus que jamais sous le signe de la nouveauté et de la comédie (si, si, rappelez-vous toutes les comédies familiales commandées cette année, un vrai raz-de-marée….). Pourtant je le sais, je suis habituée depuis tout ce temps passé à regarder des séries, à découvrir des pilots. Ne-jamais-ô-grand-jamais placer ses espoirs dans un premier épisode. Ne rien en attendre, être détachée… Oui bien sûr oui, c’est comme me demander de ne pas être passionnée, de ne pas tirer des plans sur les courgettes (something like that…) ou de commencer une histoire d’amour sans rien en attendre. Ridicule, stupide, impossible.

Autant dire que notre histoire d’amour commence mal entre The Crazy Ones et moi. Premier rendez-vous manqué : le générique. Si on peut lui reconnaître du rythme et des scènes parfois efficaces, force est de constater que ce pilot n’était pas grandiose, pour ne pas dire très moyen. Que s’est-il passé David E. Kelley ? Toi qui à ton compteur possède des séries, grandioses elles, comme The Practice ou Ally McBeal ? La comédie. Voilà ce qui t’est arrivé, cher David. Bon, OK. Ally McBeal avait une grande force comique, mais uniquement parce que celle-ci reposait sur la (plus grande encore) force dramatique des dialogues et des personnages. Là, avec The Crazy Ones, c’est de la comédie single-camera qui, de toute évidence, ne te sied pas tout à fait, David. Tu t’es confronté à Goliath. Pourtant tu étais aidé dans ta tâche : Sarah Michelle Gellar et Robin Williams. What could possibly go wrong ?

Répondre “tout” à cette question serait malhonnête. Disons, presque tout. Curieusement (mais en fait pas tellement tellement) James Wolk était la petite cerise sur un gâteau qui a chauffé trop fort, trop longtemps et dont le goût est désormais amer. Armé (à ce stade c’est une arme de destruction massive de pilot) d’un Robin Williams tantôt agaçant tant poussif tantôt attachant (oui, oui, trois tantôt), et d’une Sarah Michelle Gellar qui a bien eu du mal à s’accommoder au ton de la comédie (ne me dites pas que la scène où elle chante avec Kelly Clarkson était convaincante), cet épisode inaugural ne nous aura même pas fait la faveur d’une certaine subtilité dans le traitement du monde de la publicité, même si le message véhiculé sur “l’idée” était toutefois intéressant. Si les moyens employés pour reconquérir le marché de McDonald’s sont divertissants, surtout Zach qui, pour le coup, a très bien négocié ses scènes où il pousse la chansonnette, les bons sentiments et l’absence d’alchimie entre Robin et Sarah m’ont clairement laissés sur ma (très grosse) faim à l’image d’un passage chez… McDo.

Déçue, déçue, déçue je suis malgré un joyeux bordel, James Wolk et du rythme mais gageons que Roberts & Roberts s’améliorent (oui, je fais écho au duo d’acteurs) avec le temps et trouve sa vitesse de croisière sans tomber dans le pathos et les facilités. Car n’oublions pas qu’au final David a gagné contre Goliath.


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