Le titre du billet est juste pour faire un clin d’œil aux climato-sceptiques, ces gens qui ne ratent aucune occasion pour remettre en question l’impact de l’activité humaine sur le réchauffement climatique. Ils appuient souvent leur position sur toutes sortes de théories farfelues : le réchauffement est causé par les volcans sous-marins, les orages solaires, Mars se réchauffe aussi, les changements climatiques sont une conspiration des Nations-Unies et des écologistes, les scientifiques qui ont prouvé que le climat ne se réchauffe pas se sont vu refuser leur financement, etc. Nous avons notre clique de climato-sceptiques au Québec, moins nombreux qu’ailleurs mais résolument actifs et dynamiques : Nathalie Elgrably-Lévy, Jacques Brassard, Allègre, Monkton, Du Berger, Dumont, etc.
La responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est indubitable Le nouveau rapport du GIEC (ici en anglais) publié vendredi dernier vient clouer le bec à ses hurluberlus. Un résumé du rapport a été adopté par consensus par 195 délégations gouvernementales cette semaine à Stockholm. Il représente donc simultanément un résumé extrêmement condensé de la science du climat produite depuis 2007 et jusqu'à 2011, et l'accord des délégations gouvernementales sur la manière d'exprimer ce résumé en langage pas trop technique. Comme il a été souvent expliqué, ce processus conduit à un texte très prudent, plus susceptible de minimiser le changement climatique en cours ou à venir qu'à le maximiser. La responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique est plus certaine que jamais et la température moyenne de la Terre devrait encore grimper de 0,3 à 4,8°C d'ici 2100, selon le nouveau rapport des experts du climat du Giec adopté vendredi à Stockholm. Il y a urgence. Le réchauffement est une certitude. Le temps n’est plus aux arguties des climato-sceptiques.