Luxury Vogue

Publié le 01 octobre 2013 par Laptitebulledelo @PtiteBulledElo
Coucou tout le monde!
Vous allez bien? De mon côté, je vais vous donner mon avis sur le nouveau Vogue, reçu la semaine dernière. Je trouve d'ailleurs que la rédaction du magazine envoie très tôt ses numéros aux abonnées, avant que le mois précédent soit terminé généralement. C'est aussi le cas pour vous? En tout cas, ce numéro relève un peu la barre de ses prédécesseurs : je vous ai souvent dit que je trouvais ce magazine très beau mais un peu creux, sans de véritable matière à lire. C'est toujours le cas mais en refermant ce numéro, j'ai moins eu cette impression, notamment grâce aux jolis portraits de Phoebe Philo et Isabel Marant.
Voyons donc ce qu'il y a de beau dans ce numéro spécial luxe! :) 
Commençons avec la beauté :-) On a tout d'abord une jolie interview de Lloyd Simmonds, maquilleur Yves Saint Laurent: il nous parle de ses inspirations que sont les femmes. Pour chaque shooting, il se concentre sur celle qu'il doit maquiller, sa structure osseuse et ses couleurs notamment. La nature également lui permet de déceler les tendances de demain. De plus, son expérience du maquillage au théâtre et dans les ballets lui permettent d'avoir une vision artistique du maquillage. Il aime également les teints légers et fluides, qui pour lui, sont modernes et il voit le maquillage comme un véritable accessoire de mode. Pour cette saison, il pense que la tendance va aux lèvres foncées prune et sépia et qu'en 2014, on retournera à des couleurs non plus métalliques mais plus proches de celles de la nature. Vogue nous parle ensuite du maquillage haute tenue et nous présente surtout les nouveautés en la matière : on a donc le Stay Flawless Base de Benefit qui capture le fond de teint pour le faire tenir toute la journée, les fards All About Shadow de Clinique qui ont une texture crémeuse mais qui accroche la paupière grâce au beurre de murumuru ou encore le super liner Artliner de Lancôme qui tient 24 heures. Et sinon, la rédaction laisse la parole à Laurent Philippon, coiffeur pour Vogue qui s'est largement documenté pour éditer la Bible du cheveu, Hair Fashion & Fantasy. Il nous parle de l'aspect sociologique du cheveu, qui en dit long sur nos sociétés et notre Histoire. De même, leur beauté étant révélatrice de bonne santé et donc de fécondité, cela explique que certaines religions veulent qu'ils soient cachés ; il pense également  que dans certains pays, les cheveux sont un outil de contestation puisque en Inde par exemple, se les couper pour une femme est un acte fort. L'auteur voit également un lien entre mode et coiffure. Son livre a en tout cas l'air passionnant :-) 



Continuons avec la mode :-) 
La rédaction que le premier sac de Kenzo est sorti! A la fois "rock et casual", il est disponible en rouge, bleu et color block et sera dispo chez Colette à la fin du mois.On a également une interview de Giambattista Valli: le créateur italien nous apprend qu'il a eu envie de faire de la mode dés ses 6 ans et que ce sont les femmes ayant une personnalité qui peut parfois déranger qui l'inspirent. Adolescent, il a également été frappé par le travail d'Yves Saint Laurent, qu'il a pu rencontrer et qu'il trouve adorable. Il fait des robes pour les "happy times" et pense toujours à la réaction des hommes qui accompagnent les femmes Valli :-) Il aime vivre entouré de femmes et l'une de ses muses est Charlotte Casiraghi.Pendant ce temps, Olivier Saillard le directeur du musée Galliera, nous parle de son travail. Il évoque la restauration du musée auquel il a voulu redonner son esthétisme d'antan sans tomber dans le modernisme : pas d'escalators ni de portes vitrées par exemple.  Il aime les dimensions de ce Palais même si exposer la mode n'est pas évident, notamment parce qu'il faut protéger les vêtements de la lumière. Son ambition est vraiment de faire des expositions "précieuses et uniques" et c'est la raison pour laquelle il a consacré une rétrospective à Azzedine Alaïa, qu'il voulait absolument pour la réouverture du musée, le voyant comme "l'un des derniers grands architectes de la mode". Il voulait exposer le travail du créateur, montrer son histoire depuis les années 70, mais aussi et surtout son intemporalité, tellement ces créations pourraient avoir été imaginées aujourd'hui. Olivier Saillard nous dit aussi qu'il se laisse toujours un temps avant d'exposer des créations afin de garder une certaine distance et ne pas tomber dans la facilité de la tendance. Une très belle interview d'un métier passionnant et pas si connu! :-) 



Ensuite, on a donc un portrait de Phoebe Philo, directrice artistique de Céline depuis 2008. Il est question du caractère très serein de la créatrice, de son choix de ne pas utiliser Twitter pour les défilés et du fait que son talent pousse tout le monde à avoir envie de porter ses créations, ce qui "oblige" les marques mainstream à les copier. Il est également question de son travail toujours épuré autant pour les coupes (limites masculines parfois) que pour les couleurs, mais avec toujours une petite touche de folie qui vient twister le tout. Elle s'est également inspirée de Stella Mc Cartney qui n'utilise aucune matière animale dans le processus de conception. Vogue revient également sur la discrétion de Phoebe, notamment après son accouchement puisque la créatrice n'accorde plus d'interview et ne salue que très rapidement à la fin de ses défilés. Un beau portrait!Il est ensuite question d'une autre femme de mode issue de cette génération de créatrices qui imaginent les vêtements pour être portés tous les jours par les femmes, qui vivent la vraie vie et doivent être tour à tour maman, business woman et amante : Isabel Marant. La créatrice, elle aussi beaucoup plagiée, explique son succès par le fait qu'elle a toujours fait attention à ce que son entreprise ne se développe pas trop vite. Concernant sa collaboration avec H&M, elle a également voulu prendre son temps avant d'accepter ; mais au risque de choquer les "puristes", elle s'est dit que ce serait bien de rendre son travail abordable et accessible à toutes. Cette femme à la réputation d'être naturelle, a les mêmes amis que durant sa jeunesse et aime se réfugier dans sa cabane de 18 mètres carrés au milieu de la forêt de Fontainebleau. Le luxe d'Isabel Marant ? Le temps, dont elle manque souvent. Mais elle devrait rapidement trouver une invention aussi plebiscitée que la sneakers à talons ;) 

On poursuit avec les faits de société?On retrouve Garance Doré qui nous parle de luxe: mais pas elle même, plutôt au travers de l'une de ses "amies" immensément riche. Qui nous dit faire "yacht séparé" avec son mari, travailler secrètement en récoltant secrètement des perles en pleine mer et arborer un look clinquant étalant sa richesse alors qu'elle rêve de simplicité un peu gipsy. Elle dit également impunément que "l'art est le dernier des luxes" et que la richesse épuise car on ne sait plus quoi acheter au bout d'un moment. De même, pour elle, le temps n'est pas un luxe car l'ennui est pire que tout : en revanche sa liberté est un luxe car son argent lui permet de faire ce qu'elle veut ; son luxe est également de rire de fait qu'elle est "la preuve que la vie n'est absolument pas juste". Des mots et une chronique qui peuvent choquer en ces temps de crise, mais qui de mieux pour parler de luxe que quelqu'un qui est très très riche? Et puis, on y trouve certaines considérations philosophiques concernant le temps, le travail, la liberté qui ne sont pas inintéressantes :) On nous parle également des mutations du luxe: on le sait, avec la crise, le luxe se porte très bien, les gens ont envie de revenir aux choses fiables avec une certaine philosophie ; de même l'élégance et le no logo priment à présent sur la richesse ostentatoire. Mais ce que cet article nous apprend de plus, c'est que les nouveaux très très riches aiment également les séries limitées, voire les choses uniques, et adorent la personnalisation : le luxe, c'est la rareté. On privilégie la création et l'expérience que nous procure le luxe. Le luxe c'est également l'entre soi, les marques et les objets que l'on recommande à son cercle, la réputation : les marques de très grand luxe n'ont d'ailleurs pas besoin de communiquer pour se faire connaître! Enfin, le luxe vient aussi du respect de son code et de ses valeurs de la part de la marque, qui ne se trahit jamais. Une boutique de luxe de Singapour a par exemple refusé la demande d'un riche sultan qui voulait acheter toute sa marchandise : on vend mais pas à n'importe quel prix.
Enfin, on terminera ce billet avec une star, la révélation de La Vraie Vie d'Adèle, Adèle Exarchopoulos. On apprend que la jeune actrice a commencé le théâtre à 7 ans et qu'elle a obtenu son premier rôle dans le moyen métrage Martha de Jean-Charles Hue, alors qu'elle était âgée de 11 ans. On nous explique également qu'Adèle a un grand sens de la famille qu'elle soit biologique, ou bien avec les autres acteurs sur un tournage, avec lesquels elle se retrouve dans une sorte de bulle, qui éclate souvent quand leurs chemins se séparent. Sauf, avec Léa Seydoux, avec laquelle elle a lié une solide amitié. Il est également question de sa trouille face à elle au début du tournage (dont Paulette nous parlait aussi) étant donné que Léa avait vraiment travaillé son personnage, et de l'extrême exigence du réalisateur Abdelatif Kechiche, qui a voulu filmer des émotions véritables, multipliant alors les prises de nudité, de sexe, de larmes et de "morve" que Grazia évoquait. Elle nous parle également de ses parents très tolérants, de sa maman infirmière et de son papa, prof de guitare et travaillant dans la restauration à Bercy. Mais aussi de ses modèles de carrière, comme Tilda Swinton et Nathalie Portman :) 

Jolies photos!

Avant de finir, comme vous aurez pu le voir parmi les photos, un supplément Enfants accompagne ce numéro de Vogue. On y trouve de très jolies photos d'enfants en gavroche avec un petit chien tout mignon, une sélection shopping mode et déco, mais aussi des articles concernant des ateliers de pâtisserie pour les petits, par exemple. 
Voilà les filles! Et vous, qu'avez-vous pensé de numéro de Vogue? :) 
Bisous!