Reçu par Washington, Londres ou Moscou, Nicolas Sarkozy a moins de chance à Berne. Alexander Tschäppät, maire de la ville, et les autorités cantonales bernoises ont tranché. Il n'y aura pas de passe-droit pour le président français qui n'a pas pu obtenir un fauteuil à la tribune VIP du Wankdorf: il n'y en a plus de libre.
Résultat: à moins qu'un sponsor ne veuille lui offrir le précieux sésame, le président français ne pourra pas assister au match qui opposera à Berne, le vendredi 13 juin, son équipe colorée aux non moins colorés Bataves. Sarkozy n'a plus qu'à réserver sa place devant la TV ou alors à envahir la Suisse avec ses armées, comme la République en 1798 -mauvais souvenir pour les Bernois.
Celle qui rit dans cette affaire, c'est Beatrix des Pays-Bas. Pour avoir respecté le protocole et demandéson billet dans les temps, la reine a obtenu sa place. De quoi voir l'équipe de Hollande partir avec un avantage psychologique évident. Pauvres petits bleus.