30 - 09
2013
PITCH.
Les deux dernières années de la princesse Diana de 1995 à 1997, son aventure passionnée avec le docteur Hasnat Khan, son aventure désabusée avec Dodi Al-Fayed avec qui elle trouvera la mort lors d'un accident de voiture à Paris.
NOTES
En 1992, Diana, princesse de Galles, est officiellement séparée du prince Charles. En 1995, elle s'éprend du chirurgien Pakistanais Hasnat Khan. Son divorce sera prononcé en aout 1996, elle peut donc se remarier. Mais Hasnat ne veut pas épouser la femme la plus médiatisée au monde et, par là, "le monde entier"...
Le film prend le parti de raconter l'histoire d'amour passionnée de Diana (Naomi Watts) et Hasnat (Naveen Andrews, vu dans "Lost"). A mi-film, on a éliminé les personnages annexes pour ce concentrer sur ce couple improbable. Deux ans avant sa mort en 1997, Diana veut tout quitter pour épouser Hasnat, un homme discret focalisé sur son métier de cardiologue, qui finira pas ne plus supporter la célébrité délirante de sa compagne. Par ailleurs, la famille de Hasnat (que Diana rencontre lors d'un voyage privé au Pakistan) ne veut pas de cette union, il est musulman, elle est catholique, par ailleurs, le passif du Pakistan avec la Grande-Bretagne est trop lourd. Un dossier sort actuellement avec l'hypothèse que la mort de Diana aurait été commanditée par Buckingham, le palais ne supportant pas l'idée que Diana se convertisse à l'Islam pour épouser Hasnat Khan. La relation amoureuse étant mise sur pause, pour se distraire de son chagrin, voire rendre jaloux Hasnat, Diana accepte une croisière avec Dodi Al-Fayed et on connait la suite, le Ritz, le pont de l'Alma... Le film montre bien (c'est le point réaliste) comment Diana sait manipuler les médias en les convoquant en secret pour qu'ils soient au courant de ses déplacements avec Dodi en croisière (photo célèbrissime du yacht où Diana, assise à l'avant, balance les jambes).
Bien que le film tienne davantage du téléfilm que du chef d'oeuvre, le réalisateur a une idée, une seule, afin de mettre un point sur le i de tragédie : il démarre et finit son film par le groupe en apesenteur de Diana, Dodi et gardes du corps dans l'ascenseur du Ritz, cet ascenseur pour la mort... (pas très délicat), en prologue, on voit le groupe de dos, à la fin, de face...
(hier)
@Christophe_Co
Avez-vous noté l'accroche sur l'affiche de "Diana" ? Découverte, légende,... ça ne vous évoque aucun "biopic" ? ;-) pic.twitter.com/jx8QhTWj4A
ET AUSSI...
Je lisais l'autre jour dans "Elle" que la chanteuse Jenifer s'était entendu dire par un réalisateur, avec qui elle tournait un premier film, qu'elle lui faisait penser à Marilyn Monroe! Le syndrome Marilyn frapperait donc un peu tout le monde et n'importe qui... Ici, Naomi Watts, de mon point de vue la meilleure actrice "sur la place", toutes nationalités confondues, n'y a pas échappé, peinant à trouver le ton juste (entre Marilyn et Diana), tentant pourtant d'éviter le mimétisme (inévitable), pour interpréter une légende... Car le personnage de Diana, comme celui de Marilyn (voir l'échec du film "My week with Marilyn"), femme la plus célèbre du monde (chacune à son époque), princesse tragique, belle, riche, célèbre MAIS malheureuse (ce qui les rend si sympathiques), morte tragiquement "trop jeune", est devenu avec le temps une construction fantasmatique impossible à retranscrire, un conte de fée à l'envers qui n'a plus d'ancrage dans la réalité. Dans ces conditions, comment être crédible?
Mots-clés : avant-Premières, cinéactuel, cinema anglais, Diana, Olivier Hirschbiegel