Les déchets organiques que l’on enfouie dans les dépotoirs émettent une grande quantité de méthane (CH4) un gaz à effet de serre dont le pouvoir réchauffant est 21 fois plus élevé que celui du CO2! Le compostage (jumelé au recyclage bien entendu!) permet de réduire considérablement la quantité de matière envoyée à la décharge et donc de réduire aussi la quantité de combustible fossile (essence ou diesel) utilisée pour collecter et transporter ces résidus jusqu’au site d’enfouissement.
Je vous encourage donc à composter les matières putrescibles à la maison, vous réaliserez ainsi une économie de CO2 de 125 kg par an!
En effet, selon une étude réalisée par Recyc Québec en 2007, une famille de quatre personnes produit en moyenne 715 kg par an de résidus pouvant se décomposer, soit 40 % du total de ses résidus.
Dessin de JM Ucciani : http://www.blog.ucciani-dessins.comSi vous décidez de faire le pas, deux options s’offrent à vous. La première solution, le compostage ordinaire, consiste à
entreposer vos résidus organiques dans une boite aérée contenant un peu de terre dans le fond et qu’il convient de brasser de temps en temps. Cependant, vous avez aussi la possibilité d’adopter des vers!! Le lombricompostage (aussi appelé vermicompostage) est une excellente façon de pallier au manque d’espace dans votre appartement en ville tout en vous permettant de continuer à pratiquer cette activité divertissante, qui remporte un succès fou au près des plus petits, pendant la longue période hivernale québécoise. D’ailleurs les vers sont certainement les animaux de compagnie les moins encombrants et les moins exigeants. Pas de poils, pas de bruits, pas de nourriture à acheter ni de nounou à trouver pour les vacances. En plus vous en ferez profiter votre jardin! Illustration en images…Pour aller plus loin :
> Guide du Compostage de NovaEnvirocom
> Guide du lombricompostage de Des jardins sur les toits
> Guide pratique du vermicompostage de l’Institut Bruxellois pour la gestion de l’environnement