Il était clair que pour moi, cette sortie méritait un article sur mon blog …
Il est clair que pour moi, polémique, il peut y avoir, polémique, je m’en tape …
Il est aussi clair que mes huit premières années de vie auprès d’un père alcoolique qui plus est violent (et pas qu’un peu …) me font sûrement voir les choses differement …
Et puis comme l’eau n’était pas encore assez claire, j’ai subi pendant un an des violences psychologiques des années après, adulte … alors comme ma mère aurait pu mourir sous des coups quotidiens, moi, j’aurais pu finir chez les fous au fond d’un bel hôpital psy à essayer de me suicider …
Polémique, il y aura par des gens qui ne savent ce qu’est la violence conjugale, la vraie …
Et, je crois que sur son visage se lit la condamnation à perpétuité.
Plus le droit de bouger, même dix ans après sans qu’on reparle de cette histoire, plus le droit aujourd’hui de se dire « ça peut arriver à n’importe qui, un pétage de plomb, un verre de trop .. ».
Mais, toi, qui juges aujourd’hui, est ce que tu sais vraiment ce que veut dire « violences conjugales » et non « dérapage » ?
Est ce que tu ne les écoutais pas les Noir Désir, leur musique, leur texte avant, pour aujourd’hui retourner ta veste ?
Est ce que tu sais faire la différence entre une vie privée et l’artiste qu’il est ?
Regardes seulement ce qui se passe derrière ta porte avant d’essayer de voir ce qui se passe devant celle des autres.
Aujourd’hui, sort sur nos ondes, un single de Bertrand Cantat co-écrit avec Pascal Humbert qui annonce la sortie de son album Horizons.
Pascal Humbert qui avait déjà écrit avec Cantat, notamment pour Wadji Mouawad et Des femmes.
Superbe duo acoustique sous une voix rauque qui n’a pas bougé au fil des années et qui entoure des paroles qui nous poussent à ne pas oublier, à ne pas l’oublier, elle qui n’est plus et lui qui essaie de s’accrocher, d’avancer même si on ne lui en donnera jamais le droit …
En attendant l’album, une belle chanson qui laisse à réfléchir …
Tous les jours, on retourne la scène
Juste fauve au milieu de l’arène
On ne renonce pas, on essaie
De regarder droit dans le soleil [...]Quand l’amour revient à la poussière
On ne se console pas, on essaie
De regarder droit dans le soleilA la croisée des âmes sans sommeil
L’enfer est myope autant que le ciel
On t’avait dit que tout se paye
Regardes bien droit dans le soleil [...]L’acier et les ombres qui marchent à tes côtés [...]