Ces derniers jours, l'information a fait les choux gras de la presse : 16 élus socialistes ont publié une tribune pour soutenir la politique ultra de Manuel Valls envers les Roms. On voit d'ici les mines rejouies dans les rédactions. On voit d'ici les discours des médiacrates bien pensants nous rappelant que depuis des années ils avaient crié sur tous les tons qu'il fallait que la gauche ouvre les yeux face à l'immigration et à l'insécurité. En clair, que sur ces sujets aussi, elle fasse une politique de droite. Manuel Valls est pour eux du pain bénit, et ils voient dans les 16 moutons socialistes qui signent une tribune dans le Journal du dimanche l'argument défintif pour annoncer que le PS est en train de faire son aggiornamento sécuritaire.
Mais qui sont-ils vraiment ces signataires ? A y regarder de plus prés, ils représentent ce que la majorité des Français rejettent. Ce sont tous des cumulards, voire multi-cumulards, des petits notalbes de la politique voire des barons bien installés pour lesquels la politique est une rente à vie. Ces personnalités là ont abandonné depuis bien longtemps les idéaux qu'ils sont censés représenter, si tant est qu'ils y aient cru un seul instant. Etre encarté au Parti Socialiste ne suffit plus aujourd'hui pour être qualifié d'homme de gauche. Chacun d'entre eux s'est rallié depuis bien longtemps, et dans l'allégresse qui plus est, à la cause libérale et le met en application dans la collectivité qu'il dirige. A l'instar de Manuel Valls chacun d'entre eux à renié les valeurs de gauche. A mes yeux, ils n'en font plus partie.