A partir de demain, les entreprises de transports de personnes ou d’objets devront informer leurs clients de la quantité d’émissions de CO2 induite par leur prestation.
Une mesure qui vise à valoriser les transports les moins émetteurs de CO2 donc à mieux contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique.
Cela va dans un premier temps faire prendre conscience aux usagers de l’impact de leur mode de transport sur l’environnement en les emmenant à réfléchir pour prendre un autre moyen de transport, ce qui devrait les guider progressivement vers les solutions les plus respectueuses de l’environnement.
Les principes de calcul des émissions sont communs à tous les modes (ferroviaire, routier, fluvial, maritime, aérien) et la méthodologie est cohérente avec la norme européenne relative au calcul et à la déclaration d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre des prestations de transport.
L’approche retenue garantit un traitement équitable entre les transports utilisant des carburants et ceux utilisant l’énergie électrique, car les émissions de CO2 liées à la production de l’énergie sont prises en compte, de la même manière que les émissions liées au transport lui-même.
Les compagnies aériennes par exemple envisagent de réduire le poids (bagages, vaisselle…) car il s’agit de l’alléger au mieux, la quantité de dioxyde de carbone émise étant proportionnelle à cette grandeur.
Et si vous ne savez pas à quoi fonctionne l’engin, cette nouvelle donnée devrait vous le faire savoir.