Pour tenter piteusement de se dégager de l'impopularité et des échecs de ses camarades socialistes, Anne Hidalgo, qui ne fait même plus apparaître le logo du PS sur ses tracts, a osé déclarer : "Les Parisiens sont trop fortement pénalisés par les impôts nationaux. Je suis soucieuse de leur pouvoir d'achat." Merveilleux ! Rappelons à cette retraitée dès 51 ans et multi-cumularde hautement coûteuse pour la collectivité que Hollande et sa bande ont augmenté les recettes fiscales de la France de 0,5 % entre avril 2013 et avril 2012. Delanoë, Hidalgo et leurs séides ont fait croître, quant à eux, les recettes fiscales parisiennes et autres redevances en tout genre de plus de 6 % par an depuis qu'ils sont aux affaires ! Certes, le peu de dynamisme du produit des impôts de l'Etat sous Hollande est dû à la concrétisation du principe selon lequel les hauts taux tuent les totaux, la hausse de la pression ayant dissuadé l'activité économique. Si Paris y a échappé temporairement et si Delanoë et Hidalgo ont pu se laisser aller à leur orgie fiscale, c'est uniquement parce que la hausse des prix immobiliers a rendu moins sensibles leurs folles politiques. Quoi qu'il en soit, l'augmentation des recettes fiscales des socialistes parisiens a été en moyenne près de dix fois supérieure, en pourcentage, à celle mise en oeuvre par leurs homologues nationaux. Comme exemple de pénalisation, on fait difficilement mieux !